• Les hommes peuvent abandonner leurs actions au vice, mais jamais leur jugement.
    De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800)
  • Comprendre, c'est pardonner.
    Corinne ou l'Italie (1807)
  • La douleur perfectionne beaucoup le caractère ; on rattache dans sa pensée ses fautes à ses malheurs.
    Corinne ou l'Italie (1807)
  • Plus je connais les hommes, plus j'aime les chiens.
  • La puissance d'aimer, l'activité de la pensée, le prix qu'on attache à l'opinion, font de tel ou tel genre de vie une existence douce pour les uns, et tout à fait pénible pour les autres.
    Réflexions sur le suicide (1813)
  • La personnalité des femmes est toujours à deux, tandis que celle de l'homme n'a que lui-même pour but.
  • L'inflexible loi du devoir est la même pour tous, mais les forces morales sont purement individuelles.
    Réflexions sur le suicide (1813)
  • L'amour est l'histoire de la vie des femmes, c'est un épisode dans la vie des hommes.
  • De tous les hommes que je n'aime pas, c'est certainement mon mari que je préfère.
  • Le spectacle de la mer fait toujours une impression profonde : elle est l'image de cet infini qui attire sans cesse la pensée, et dans lequel sans cesse elle va se perdre.
    Corinne ou l'Italie
  • La vie ne semble souvent qu'un long naufrage, dont les débris sont l'amitié et l'amour.
    Réflexions sur le suicide (1813)
  • Le monde ressemble plus à un poème qu'à une machine.
  • L'homme se sent tellement passager qu'il a toujours de l'émotion en présence de ce qui est immuable.
    Corinne ou l'Italie
  • Une femme ne communique jamais si promptement la perversité de son coeur qu'à une autre femme.
  • L'amour-propre est ce qu'il y a au monde de plus inflexible.
    Corinne ou l'Italie (1807)