Milton Friedman ( - ) est l'un des économistes américains les plus influents du XXe siècle, célèbre pour ses contributions à l'économie monétaire, ses positions en faveur du libéralisme économique et son rôle dans l'École de Chicago. Lauréat du prix Nobel d'économie en 1976, il a développé la théorie du monétarisme, qui souligne l'importance de la gestion de la masse monétaire dans la stabilité économique. Il a été un ardent défenseur des marchés libres et a critiqué l'interventionnisme étatique, plaidant pour des politiques comme l'impôt négatif sur le revenu et la déréglementation. Son ouvrage Capitalisme et liberté (1962) a marqué des générations en proposant une vision où la liberté économique est indissociable de la liberté politique.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Américaine
  • Profession : Économiste
  • Date de naissance : 31 juillet 1912
  • Date de décès : 16 novembre 2006
  • Rien n'est plus durable qu'un programme gouvernemental temporaire.
  • Une des plus grandes erreurs est de juger une politique sur ses intentions et non sur ses résultats.
  • Une société qui place l'égalité avant la liberté finira par n'avoir ni égalité ni liberté. [..] Une société qui place la liberté avant toutes choses finira par obtenir, sans l'avoir cherché, davantage d'égalité en même temps que davantage de liberté.
    La Liberté du choix, éd. Belfond
  • L'inflation est une maladie dangereuse et parfois fatale.
    La Liberté du choix, éd. Belfond
  • La concurrence du marché, quand on la laisse fonctionner, protège le consommateur mieux que tous les mécanismes gouvernementaux venus successivement se superposer au marché.
    La Liberté du choix, éd. Belfond
  • L'existence d'un marché libre n'élimine évidemment pas le besoin de gouvernement. Au contraire, le gouvernement est essentiel, à la fois comme forum pour déterminer les « règles du jeu » et comme arbitre pour interpréter et faire respecter les règles qui ont été adoptées.
    Capitalisme et liberté
  • L'histoire suggère uniquement que le capitalisme est une condition nécessaire à la liberté politique. Clairement ce n'est pas une condition suffisante.
    Capitalisme et liberté
  • Les grandes avancées de la civilisation, que ce soit dans l'architecture ou dans la peinture, la science ou la littérature, l'industrie ou l'agriculture, ne sont jamais nées de l'intervention d'un gouvernement centralisé.
    Capitalisme et liberté
  • Une des plus grandes erreurs consiste à juger les politiques et les programmes sur leurs intentions plutôt que sur leurs résultats.