Milan Kundera (1er avril 1929 - 11 juillet 2023) est un écrivain d'origine tchèque. D'abord poète et essayiste, il se fait connaître comme romancier dans les années 1960 avec "La Plaisanterie". Après le Printemps de Prague en 1968, ses œuvres sont interdites par le régime communiste. Il s'exile en France en 1975 et obtient la nationalité française en 1981. Kundera écrit alors en français, notamment "L'Insoutenable Légèreté de l'être" (1984), son roman le plus célèbre. Son œuvre, traduite dans de nombreuses langues, explore des thèmes comme l'exil, l'identité, la mémoire et les relations humaines. Son style mêle réflexion philosophique et narration romanesque. Il remporte le prix Médicis étranger en 1973 pour La vie est ailleurs (éd. Gallimard).
  • Un jour, on prend une décision, on ne sait pas comment, et cette décision a sa propre force d'inertie. Avec chaque année qui passe, il est un peu plus difficile de la changer.
    L'insoutenable légèreté de l'être, éd. Gallimard
  • L'homme souhaite un monde où le bien et le mal soient nettement discernables car est en lui le désir inné et indomptable, de juger avant de comprendre.
    L'insoutenable légèreté de l'être, éd. Gallimard
  • Le roman n'examine pas la réalité mais l'existence. Et l'existence n'est pas ce qui s'est passé, l'existence est le champ des possibilités humaines, tout ce que l'homme peut devenir, tout ce dont il est capable.
    L'art du roman, éd. Gallimard
  • Le romancier n'est ni historien ni prophète : il est explorateur de l'existence.
    L'art du roman, éd. Gallimard
  • [...] composer un roman c'est juxtaposer différents espaces émotionnels, et que c'est là, selon moi, l'art le plus subtil d'un romancier.
    L'art du roman, éd. Gallimard
  • L'excitation est le fondement de l'érotisme, son énigme la plus profonde, son mot-clé.
    L'art du roman, éd. Gallimard
  • L'infantocratie : l'idéal de l'enfance imposé à l'humanité.
    L'art du roman, éd. Gallimard
  • Le trait distinctif du vrai romancier : il n'aime pas parler de lui-même.
    L'art du roman, éd. Gallimard
  • L'assommant primitivisme rythmique du rock : le battement du cœur est amplifié pour que l'homme n'oublie pas une seconde sa marche vers la mort.
    L'art du roman, éd. Gallimard
  • Enfant : existence sans biographie.
    L'Identité, éd. Gallimard
  • [...] toute femme mesure le degré de son vieillissement à l'intérêt ou au désintérêt que les hommes manifestent pour son corps.
    L'Identité, éd. Gallimard
  • L'amitié est indispensable à l'homme pour le bon fonctionnement de sa mémoire. Se souvenir de son passé, le porter toujours avec soi, c'est peut-être la condition nécessaire pour conserver, comme on dit, l'intégrité de son moi.
    L'Identité, éd. Gallimard
  • L'érotisme, commercialement, est une chose ambiguë car si tout le monde convoite la vie érotique, tout le monde aussi la hait comme la cause de ses malheurs, de ses frustrations, de ses envies, de ses complexes, de ses souffrances.
    L'Identité, éd. Gallimard
  • Que pouvons-nous demander de plus que d'être heureux un instant ?
    Jacques et son maître, éd.Gallimard
  • [...] le moment présent ne ressemble pas à son souvenir. Le souvenir n'est pas la négation de l'oubli. Le souvenir est une forme de l'oubli.
    Les testaments trahis, éd. Gallimard
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