Maryse Condé, née Marise Liliane Appoline Boucolon (11 février 1934 - 2 avril 2024) est une journaliste, professeure de littérature et écrivaine française d'origine guadeloupéenne. Son œuvre, riche et engagée, explore des thèmes tels que l'identité, la race, le colonialisme, l'esclavage et la diaspora africaine.
  • De la contestation naissent la vérité et la lumière.
    Maryse Condé
    L'évangile du nouveau monde, éd. Buchet-Chastel
    0
  • L'inégalité est inscrite au cœur de l'univers. Il y a des beaux, il y a les laids, des grands, des petits, des gros, des maigres.
    Maryse Condé
    L'évangile du nouveau monde, éd. Buchet-Chastel
    0
  • Il y a trois questions qu'un homme digne de ce nom doit se poser : d'où est-ce que je viens ? Qu'est-ce que je fais sur cette terre ? Où est-ce que je vais ?
    Maryse Condé
    L'évangile du nouveau monde, éd. Buchet-Chastel
    0
  • L'homme ne sera libre… que s'il se défait de ce que nous nommons "soumission" à Dieu.
    Maryse Condé
    Les belles ténébreuses, éd. Mercure de France
    1
  • Les morts ne meurent que s'ils meurent dans nos cœurs. Ils vivent si nous les chérissons, si nous honorons leur mémoire, si nous posons sur leurs tombes les mets qui de leur vivant ont eu leurs préférences, si à intervalles réguliers nous nous recueillons pour communier dans leur souvenir. Quelques mots suffisent à les rameuter, pressant leurs corps invisibles contre les nôtres, impatients de se rendre utiles.
    Maryse Condé
    Moi, Tituba sorcière, éd. Gallimard
    1
  • […] la méchanceté est un don reçu en naissant. il ne s’acquiert pas. Ceux d’entre nous qui ne sont pas venus au monde, armés d’ergots et de crocs, partent perdants dans tous les combats.
    Maryse Condé
    Moi, Tituba sorcière, éd. Gallimard
    0
  • La littérature est le lieu ou j'exprime mes peurs et mes angoisses, où je tente de me libérer de questionnements obsédants.
    Maryse Condé
    La vie sans fards, éd. J.C. Lattès
    0
  • Un bateau qui ne va pas sur la mer, c'est aussi triste qu'un oiseau qui ne vole pas.
    Maryse Condé
    La belle créole, éd. Gallimard
    0
  • Quelle belle couleur que la couleur noire, l'envers obscur de nos rêves.
    Maryse Condé
    En attendant la montée des eaux, éd. J.C. Lattès
    0
  • Civiliser l'Afrique en christianisant. Qu'est-ce que cela signifiait ? Tout peuple ne possédait-il pas sa propre civilisation que sous-tend la croyance en ses dieux. Et en christianisant l'Afrique, que faisait-on sinon lui imposer une civilisation étrangère ?
    Maryse Condé
    Ségou, tome 1 : Les murailles de terre, éd. Robert Laffont
    0
  • La parole est un fruit dont l'écorce s'appelle bavardage, la chair, éloquence et le noyau, bon sens. Dès l'instant o un être est doué du verbe, quel que soit son degré d'évolution, il compte dans la classe des grands privilégiés.
    Maryse Condé
    Ségou, tome 1 : Les murailles de terre, éd. Robert Laffont
    0
  • Chaque ville se transforme avec la nuit et présente un visage inconnu.
    Maryse Condé
    Rêves amers, éd. Bayard Jeunesse
    0
  • La vie, c'est comme une bête qu'il faut dompter. Il faut bander ses muscles comme un pêcheur mettant à l'eau une pirogue rétive. À tout moment, la lame risque de la submerger, de l'emporter. Néanmoins il tient bon.
    Maryse Condé
    Rêves amers, éd. Bayard Jeunesse
    1
  • Il est étrange, l'amour du pays ! Nous le portons en nous comme notre sang, comme nos organes. Et il suffit que nous soyons séparés de notre terre, pour ressentir une douleur qui sourd du plus profond de nous-même sans jamais ralentir.
    Maryse Condé
    Moi, Tituba sorcière, éd. Gallimard
    0
  • La rivière va à la mer comme la vie vers la mort et rien ne peut arrêter son cours.
    Maryse Condé
    Moi, Tituba sorcière, éd. Gallimard
    0

Auteurs similaires