• Je crois que l'homme sera, littéralement, noyé, dans l'information. Sur son corps. Sur sa santé. Sur sa vie familiale. Sur son salaire. Sur son loisir. C'est pas loin du cauchemar. Il n'y aura plus personne pour lire. Ils verront de la télévision. Où sera-t-on…
    Les 7 chocs de l'an 2000, le 25 septembre 1985
  • Il n'y a pas de vacances à l'amour, ça n'existe pas. L'amour, il faut le vivre complètement avec son ennui et tout, il n'y a pas de vacances possibles à ça.
  • Quand la liberté aura déserté le monde, il restera toujours un homme pour en rêver. Un homme, un jour, lira et tout recommencera.
  • Un livre n'est jamais traduit, il est emporté dans une autre langue.
  • Je lis la nuit, jusqu'à trois, quatre heures du matin : l'obscurité, le noir autour de soi, ça ajoute beaucoup à la passion absolue qui s'établit entre le livre et nous. Vous ne trouvez pas ? La lumière du jour disperse les intensités en quelque sorte.
  • Je ne porte pas en moi la dalle de la pensée totalitaire, je veux dire : définitive. J'ai évité cette plaie.
  • Écrire, c'est aller dans ce périmètre où il n'y a plus personne.
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