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Ceux qui font des révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau.
Ceux qui font des révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau.Rapport au nom du Comité de salut public et du Comité de sûreté générale sur les personnes incarcérées, présenté à la Convention nationale, 26 février 1794
L'orgueil enfante les factions […] Les factions sont le poison le plus terrible de l'ordre social.
Je défie qu'il n'y ait plus de malheureux si l'on ne fait en sorte que chacun ait des terres.
On n'a point de vertus politiques sans orgueil, et on n'a point d'orgueil dans la détresse.
Un peuple n'a qu'un ennemi dangereux, c'est son gouvernement.
Les révolutions sont moins un accident des armes qu'un accident des lois.
Le peuple est un éternel enfant […]
Quiconque après une sédition aborde le peuple avec franchise, et lui promet l'impunité, l'épouvante et le rassure, plaint ses malheurs et le flatte, celui-là est Roi.
[…] quand l'État a changé de principes, c'est sans retour ; tout ce qu'on leur oppose n'est plus de principe, et le principe établi entraîne tout.
Quand un peuple devenu libre a établi de sages lois, sa révolution est faite ; si ces lois sont propres au territoire, la révolution est durable.
Un peuple est libre quand il ne peut être opprimé ni conquis, égal, quand il est souverain, juste, quand il est réglé par des lois.
Chez les peuples vraiment libres les femmes sont libres et adorées, et mènent une vie aussi douce que le mérite leur faiblesse intéressante.
La force ne fait ni raison ni droit ; mais il est peut-être impossible de s'en passer, pour faire respecter le droit et la raison…
La révolution est glacée, tous les principes sont affaiblis, il ne reste que des bonnets rouges portés par l'intrigue. L'exercice de la terreur a blasé le crime comme les liqueurs fortes blasent le palais.
On s'étonnera un jour qu'au XVIIIème siècle on ait été moins avancé que du temps de César : là le tyran fut immolé en plein Sénat, sans autre formalités que vingt-trois coups de poignard, et sans autre loi que la liberté de Rome. Et aujourd'hui l'on fait avec respect le procès d'un homme assassin d'un peuple, pris en flagrant délit, la main dans le sang, la main dans le crime !Discours sur le jugement de Louis XVI, prononcé à la Convention nationale, 13 novembre 1792