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En tant qu'actrice, on est sans cesse face à sa propre mortalité : on se voit sur un immense écran, on voit notre visage changer avec le temps... Mais à l'intérieur de ce corps reste toujours l'enfant qu'on a été.
En tant qu'actrice, on est sans cesse face à sa propre mortalité : on se voit sur un immense écran, on voit notre visage changer avec le temps... Mais à l'intérieur de ce corps reste toujours l'enfant qu'on a été.Boomerang, France Inter, 11 juin 2021
La langue anglaise est beaucoup plus mouvementée que le français ! D'ailleurs, on m'a souvent demandé de mettre moins d'intonations quand je joue en français, parce que sinon on a l'impression que je chante, tellement la langue est mouvementée.Boomerang, France Inter, 11 juin 2021
Quand je joue, je me protège de moi-même, et aussi du regard des autres. J'endosse un autre physique, et je deviens quelqu'un d'autre. Quand je joue l'actrice, j'arrive à parler en public, alors que quand c'est moi j'en suis incapable !Boomerang, France Inter, 11 juin 2021
Il y a quelques années, je me suis lassée du cinéma. Je n'éprouvais plus le plaisir du danger. On me demandait souvent de me répéter, de jouer des rôles que j'avais déjà joués... Et quand je ne me mets plus en danger, je ne suis plus bonne !Boomerang, France Inter, 11 juin 2021
Un grand rôle repose sur l'espace qu'a la comédienne pour l'habiter. Souvent on crée des rôles qui sont sur-écrits, avec trop de choses. Or pour pouvoir habiter un rôle il faut des silences, des moments de respiration, ne pas parler tout le temps.Boomerang, France Inter, 11 juin 2021