Jules Michelet ( - ) est un historien français. Né à Paris dans une famille modeste, il fait des études brillantes et devient professeur d'histoire. Nommé chef de la section historique aux Archives nationales en 1830, il entreprend son œuvre majeure : Histoire de France (1833-1867), suivie de Histoire de la Révolution française (1847-1853). Ces travaux se distinguent par une approche novatrice mêlant rigueur documentaire et style littéraire vivant. Michelet développe une vision de l'histoire comme "résurrection intégrale du passé", donnant voix aux masses populaires et pas uniquement aux élites. Ses autres œuvres importantes incluent Le Peuple (1846) et La Sorcière (1862). Républicain convaincu, il perd sa chaire au Collège de France en 1851 pour son opposition à Napoléon III.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Française
  • Profession : Historien
  • Date de naissance : 21 août 1798
  • Date de décès : 9 février 1874
  • Les Arabes ont fait au monde le plus riche présent dont aucun génie de peuple ait doué le genre humain. Si les Grecs lui ont donné le mécanisme logique, les Arabes lui ont donné la logique du nombre, l'arithmétique et l'algèbre, l'indispensable instrument des sciences.
    Histoire de France au XVIe siècle (1857)
  • La Terre ne peut pas finir si un seul homme vit encore. Ayez pitié de la Terre fatiguée, qui sans l'amour n'aurait plus de raison d'être.
  • L'enseignement, c'est une amitié.
  • L'histoire, qui est le juge du monde, a pour premier devoir de perdre le respect.
  • Le style n'est que le mouvement de l'âme.
  • La politique est l'art d'obtenir de l'argent des riches et des suffrages des pauvres, sous prétexte de les protéger les uns des autres.
    Vive la politique
  • Un système de législation est toujours impuissant si l'on ne place à côté un système d'éducation.
  • Dans le progrès humain, la part essentielle est à la force vive, qu'on appelle l'homme.
    Histoire de France
  • Chaque homme est une humanité, une histoire universelle.
    Histoire de France
  • Le brouillard se lèvera un jour ou l'autre entre les deux rives [de la méditerranée], et l'on se reconnaîtra. L'Afrique, dont les races se rapprochent tellement de nos races du Midi, l'Afrique que je reconnais parfois dans mes amis les plus distingués des Pyrénées, de la Provence, rendra à la France un grand service ; elle expliquera en elle bien des choses qu'on méprise et qu'on n'entend pas.
    Le Peuple (1846)
  • En nationalité, c'est tout comme en géologie, la chaleur est en bas ; aux couches inférieures, elle brûle.
    Le Peuple
  • Le difficile n'est pas de monter, mais en montant, de rester soi.
    Le Peuple
  • Combien l'éducation durera-t-elle ? Juste autant que la vie. Quelle est la première partie de la politique ? L'éducation. La seconde ? L'éducation. Et la troisième ? L'éducation.
    Le Peuple
  • La femme, dans les ménages pauvres, c'est l'économie, l'ordre, la providence.
    Le Peuple
  • Il n'y a point de vieille femme. Toute, à tout âge, si elle aime et si elle est bonne, donne à l'homme le moment de l'infini.
    L'Amour