• Les écrivains avancent volontiers des arguments un peu cyniques pour justifier leurs activités, et j'ai remarqué que certains de mes travaux alimentaires les plus émérites ont tendance à me conduire dans des pays où je souhaite manger. J'appelle cette activité "manger le pays". Comment prétendre comprendre la France ou l'Espagne si, une province après l'autre, vous ne mangez pas ce que les gens y mangent, transformant ainsi votre empathie en une affaire de biologie.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • La mort vole tout, sauf nos récits.
    Larson's Holstein Bull
  • Je crois aujourd'hui que, si le christianisme offrait une généreuse coupe de bon vin français à la communion, les églises seraient des lieux plus heureux et donc plus spirituels.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • La poésie n'est pas une obsession, mais une vocation. C'est une rivière dans laquelle tu sautes dès qu'on t'y appelle et tu passes ta vie à flotter au gré du courant.
    De Marquette à Veracruz, éd. Christian Bourgois
  • Mes mots ne sont que des compresses chaudes destinées à soulager une réalité inacceptable.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • La vie est courte mais très large.
  • Le whisky est un célibataire endurci, alors que le vin a une maîtresse, la bouffe.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Un écrivain devrait être un météorologue de l'âme ou de l'esprit, quel que soit le nom qu'on donne au noyau insécable de notre être.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • La politique est une cuvette de toilettes au fond de laquelle nous espérons apprendre à nous traiter correctement au lieu de nous entre-tuer de mille manières différentes.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Le vin est le terreau des souvenirs.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • [...] les coups de boutoir des alcools forts diminuent les chances de préparer un bon dîner, tandis que la chaleur graduelle et irradiante du vin accroît l'attention qu'on porte à la cuisine.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Notre vie est si courte ! Pourquoi ne pas bien manger ou convier autrui à partager les plaisirs de votre table ?
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Il n'y a pas de meilleur assurance pour un mariage durable que le partage des tâches aux fourneaux, ou bien un époux qui s'occupe du repas au moins quelques fois par semaine pour soulager sa bien-aimée de la monotonie.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Pour dire les choses simplement : on peut vivre indéfiniment en se nourrissant de beurre de cacahuètes et de gelée ou de fruits, de noix et de yaourt, mais la nourriture constitue l'une de nos rares dépenses fondamentalement esthétiques, et ce que vous choisissez de manger détermine radicalement la qualité de vos journées. Le nombre de vos repas est limité, et le compte à rebours a commencé. Bougez-vous.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion
  • Voyager librement, c'est voyager en se laissant surprendre par ce qu'il y a de différent autour de soi.
    Un sacré gueuleton, éd. Flammarion