Jean Vilar ( - ) est un acteur de théâtre et de cinéma, un metteur en scène et un directeur de théâtre français. Après des débuts comme acteur avec Charles Dullin, il se consacre principalement à la mise en scène. En 1947, il crée le Festival d'Avignon dans la cour d'honneur du Palais des papes, événement qui deviendra l'un des plus importants festivals de théâtre au monde. En 1951, Vilar prend la direction du Théâtre National Populaire (TNP) au Palais de Chaillot à Paris. Sous sa direction (1951-1963), le TNP révolutionne l'approche du théâtre public en France avec une ambition de démocratisation culturelle. Son répertoire privilégiait les grands textes classiques et contemporains (Molière, Shakespeare, Brecht) dans des mises en scène épurées. Il forma une troupe remarquable incluant Gérard Philipe, Maria Casarès et Philippe Noiret. Aller plus loin : Maison Jean Vilar
  • Convaincre, sans humilier l'oeuvre choisie. L'éclairer et non l'endimancher. Évitant de l'encanailler, la rendre belle et accessible à tous.
  • Expliquer, donner à voir et à comprendre, persuader, entraîner, séduire et, en définitive, donner la vie. N'est-ce pas là le destin même de notre métier ?
  • La vertu majeure du comédien : le caractère ; et son démon : l'inquiétude.
  • Le théâtre est une nourriture aussi indispensable à la vie que le pain et le vin... Le théâtre est donc, au premier chef, un service public. Tout comme le gaz, l'eau, l'électricité.
  • L'âme de l'acteur n'est pas un vain mot. [...] Car plus encore que de sa sensibilité, c'est de l'âme du comédien dont l'oeuvre a besoin.
    Assassinat du metteur en scène, 1945
  • La culture, ce n'est pas ce qui reste quand on a tout oublié, mais au contraire, ce qui reste à connaître quand on ne vous a rien enseigné.
  • Cette société est triste et sans esprit parce qu'on ne lui donne qu'à penser « fric ».
  • Je crois que tout grand créateur est un pouvoir de contestation.
  • L'artiste de théâtre ne se perd pas dans la société, il s'y retrouve.