Jean Giono ( - ) est un écrivain et scénariste français. Son œuvre, très ancrée dans la Provence rurale, mêle réalisme et lyrisme. Ses romans les plus célèbres sont "Colline" (1929), "Un de Baumugnes" (1929), ou encore "Regain" (1930). "Le Hussard sur le toit", publié en 1951, est considéré comme son chef-d'œuvre.
Son style unique, alliant descriptions poétiques de la nature et réflexions philosophiques, a marqué la littérature française du XXe siècle. Jean Giono a aussi écrit pour le cinéma, adaptant certaines de ses œuvres.
  • Un peu de vague à l'âme est encore ce qu'il y a de meilleur dans les moments critiques, quoi qu'on dise. La raison et la logique, c'est bon pour les temps ordinaires.
    Le Hussard sur le toit, éd. Gallimard
  • On peut être heureux partout. Seulement, il y a des endroits où il semble qu'on peut l'être plus facilement qu'à d'autres.
  • À quoi bon toujours garder sa vie soigneusement comme une petite noisette douce ? Est-ce qu'on ne peut pas un bon coup, la jeter toute entière du côté de ce qu'on aime ?
    Que ma joie demeure, éd. Grasset
  • Il y a quelqu'un avec qui tu passeras toute ta vie, c'est toi-même. Arrange-toi pour que ça ne soit pas une compagnie trop désagréable.
  • Les femmes ça a toujours un coin où, en appuyant, ça pleure.
    Le Chant du monde, éd. Gallimard
  • L'amour c'est toujours emporter quelqu'un sur un cheval.
    Le Chant du monde, éd. Gallimard
  • Pour bien mentir il faut beaucoup de sincérité !
    La femme du boulanger
  • Quand on cherche des excuses, on a déjà péché dans son cœur.
    La femme du boulanger
  • [...] moi je me suis suicidé en état de légitime défense.
    La femme du boulanger
  • Je ne suis plus à un âge où l'on fait sa vie, mais je suis à un âge où l'on fait volontiers une heure de vie.
    La femme du boulanger
  • Depuis que je me suis pendu, j'ai appris quelque chose : c'est qu'on pouvait avoir du plaisir même avec son malheur.
    La femme du boulanger
  • Qui n'a pas rêvé, à un moment donné, d'effacer la vie ? [...] L'embêtant c'est que la vie, il faut la vivre à la file. Ça commence et, à partir de là, ça tire du long jusqu'à la fin. On ne peut pas choisir.
    La femme du boulanger
  • L'indulgence, mon ami, est une vertu de riche.
    La femme du boulanger
  • On n'a que le bon temps qu'on se donne.
  • [...] il y a dans la forêt des bruits qui ressemblent à des paroles.
    La femme du boulanger
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