• Tout le monde se moque des proverbes, s'amuse à les retourner, à les mettre en contradiction les uns avec les autres, mais il est certain qu'ils représentent une expérience globale, qu'ils sont les conclusions tirées par l'humanité de spectacles auxquels elle a assisté des millions de fois et qui ne varient guère.
    Mimi-Bamboche
  • Le propre de notre temps est la malhonnêteté intellectuelle.
    Scènes de genre et tableaux d'époque, éd. Guy Trédaniel
  • Dans les situations désespérées, la seule sagesse est l'optimisme aveugle.
  • Les gens qui se plaignent constamment vivent leurs malheurs deux fois.
  • Faire parler un homme politique sur ses projets et son programme, c'est comme demander à un garçon de restaurant si le menu est bon.
  • Les voyages, comme les belles femmes, sont faits pour les hommes sans imagination.
  • Il est plus facile d'être malheureux du malheur d'autrui qu'heureux de son bonheur.
  • La liberté se construit chaque jour, comme le bonheur, c'est une affaire de force d'âme. Peu d'êtres humains ont le courage d'être heureux. Ils se laissent glisser tout doucettement dans le malheur, parce que c'est facile, parce que c'est la pente naturelle.
  • Perdre le temps est un délice que je goûte souvent. Je vais de-ci de-là, l'esprit vide. Il ne me déplaît pas de perdre mon temps si c'est comme je le veux.
    Le Complexe de César, éd. Gallimard
  • La forme la plus détestable de l'avarice est celle qui consiste à économiser ses sentiments.
  • L'amour est un jeu, codifié depuis des générations, ce qui en fait le charme pour les uns, l'ennui pour les autres.
    Les Pensées, éd. du Cherche-Midi
  • Quand on gagne la partie, tout ce qui donne du plaisir dans la lutte n'est pas la victoire mais l'effort, on mesure enfin le poids que pèse une réussite.
    L'école des jocrisses, éd. Flammarion
  • Quand on est jeune, on est mal dans sa peau, mais on n'a mal nulle part. Quand on est vieux, on est bien dans sa peau, mais on a mal partout.
  • Les plus belles années d'une vie sont celles qu'on ne connaît pas, qui arrivent, qu'on va vivre, pendant lesquelles on subira des métamorphoses dont on n'a pas idée, jusqu'à la grande métamorphose finale, aussi intéressante et désirable que les autres.
    Henri ou l'Éducation nationale, éd. Flammarion
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