• Il est plus facile d'être malheureux du malheur d'autrui qu'heureux de son propre bonheur.
    Le Bonheur et autres idées, éd. Flammarion
  • Les myriades d'objets dont s'entourent les hommes sont des myriades de miroirs dans lesquels ils contemplent des morceaux d'eux-mêmes.
    Doucin, éd. Gallimard
  • On s'attache à quelqu'un que l'on rend heureux : on aime le bonheur que l'on donne.
    Œuvres complètes, tome I, éd. Flammarion
  • Il y a toujours assez de temps pour s'ennuyer, c'est pour s'amuser ou travailler qu'on en manque.
    Le Vieil Homme et la France, éd. Flammarion
  • Chacun s'arrange comme il peut avec le bon Dieu.
    Le Vieil Homme et la France, éd. Flammarion
  • Les proverbes sont un trésor, un patrimoine, un corps de recettes qu'on se repasse de siècle en siècle pour ne pas être trop malmené par le monde, un bréviaire pour le commun des mortels, un guide des embûches quotidiennes.
  • Il en est de la mort comme de tout : tant qu'on n'y a pas tâté, on s'en fait un monde.
    Journal intime d'un mort, éd. Plon
  • L'amour demande des loisirs ; pas de loisirs, pas d'amour.
    Les Horreurs de l'amour, éd. Gallimard
  • Avant l'heure, c'est pas l'heure, après l'heure, c'est plus l'heure.
    Les Choses comme elles sont, éd. Stock
  • Il en est des idées comme des vêtements, comme des objets, comme de tous les biens : il faut en être économe si l'on veut être riche.
    Le Fond et la Forme, éd. Gallimard
  • Pour durer dans un journal, il faut s'y montrer le moins possible, envoyer ses articles par la poste. Ainsi les confrères ne vous connaissent pas, ou guère, et votre caractère, avec ses aspérités, ne leur inspire aucune antipathie.
    Les Pensées, éd. du Cherche-Midi
  • Il faut avoir tort en même temps que les autres, il n'est jamais bon non plus d'avoir raison avant.
    Le Mauvais Esprit, entretiens avec J.-E. Hallier, éd. Orban
  • On ne change pas de destin à volonté.
    Le Mauvais Esprit, entretiens avec J.-E. Hallier, éd. Orban
  • C'est affreux des gens sans préjugés, on ne se heurte à rien.
    Henri ou l'Éducation nationale, éd. Flammarion
  • Écrire beaucoup, c'est comme faire beaucoup de sport. On devient très souple.
    Le Fond et la Forme, tome III, éd. Gallimard