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Il est difficile de dire à quel moment précis le souci de devenir modeste se sépare de la crainte de devenir ridicule.
Il est difficile de dire à quel moment précis le souci de devenir modeste se sépare de la crainte de devenir ridicule.Le rire, éd. Félix Alcan
La politesse est donc autre chose qu'un luxe ; ce n'est pas seulement une élégance de la vertu. À la grâce elle joindrait la force, le jour où, se communiquant de proche en proche, elle substituerait partout la discussion à la dispute, amortirait le choc des opinions contraires, et amènerait les citoyens à mieux se connaître et à mieux s'aimer les uns les autres.
La conscience, originellement immanente à tout ce qui vit, s'endort là où il n'y a plus de mouvement spontané, et s'exalte quand la vie appuie vers l'activité libre.
Retenir ce qui n'est déjà plus, anticiper sur ce qui n'est pas encore, voilà donc la première fonction de la conscience.
Notre vie est ce chemin que nous parcourons dans le temps, jonché des débris de tout ce que nous commencions d'être, de tout ce que nous aurions pu devenir.
Le temps, c'est la toile sur laquelle on peint notre vie.
La vie est une création continue d'imprévisibles nouveautés.
La religion doit absolument être considérée de manière personnelle comme une expérience mystique et non pas simplement comme quelque chose qui structure la société.
Chacun de nous, en jetant un coup d'œil rétrospectif sur son histoire, constatera que sa personnalité d'enfant, quoique indivisible, réunissait en elle des personnes diverses qui pouvaient rester fondues ensemble parce qu'elles étaient à l'état naissant : cette indécision pleine de promesses est même un des plus grands charmes de l'enfance. Mais les personnalités qui s'entrepénètrent deviennent incompatibles en grandissant, et, comme chacun de nous ne vit qu'une seule vie, force lui est de faire un choix. Nous choisissons en réalité sans cesse, et sans cesse aussi nous abandonnons beaucoup de choses. La route que nous parcourons dans le temps est jonchée des débris de tout ce que nous commencions d'être, de tout ce que nous aurions pu devenir.L'évolution créatrice (1907)
Il n'y a rien en philosophie qui ne puisse se dire dans la langue de tout le monde.
Un mouvement en avant continuel, qui ramasse la totalité du passé et crée le futur, telle est la nature essentielle de la personne.
Notre esprit a une irrésistible tendance à considérer comme plus claire l'idée qui lui sert le plus souvent.
La spéculation est un luxe, tandis que l'action est une nécessité.L'Évolution créatrice, Ed. PUF
Rêver, c'est se désintéresser.
Toute conscience est une anticipation de l'avenir.L'Energie spirituelle