Haruki Murakami, né le 12 janvier 1949, est un écrivain japonais, reconnu mondialement pour ses œuvres mêlant réalisme et éléments oniriques. Issu d'une famille de professeurs de littérature japonaise, il se passionne dès son jeune âge pour la culture occidentale, notamment la musique jazz et la littérature américaine. Diplômé de l'université Waseda à Tokyo, il dirige un club de jazz avant de se consacrer pleinement à l’écriture. Son premier roman, Écoute le chant du vent (1979), remporte le prix Gunzō. Il acquiert une renommée internationale avec La Course au mouton sauvage (1982) et Norwegian Wood (1987). Ses œuvres, comme Kafka sur le rivage ou 1Q84, explorent des thèmes tels que la solitude, la mémoire et les dimensions parallèles. Crédit photo : wakarimasita
  • Du moment que je peux aimer quelqu'un du fond du cœur, et même s'il n'existe pour moi que lui et lui seul, l'aimer m'aide à vivre. Même si je ne peux pas être avec lui.
    1Q84
  • La solitude ne se résume pas à l'absence de compagnie. Elle réside dans l'absence de but, dans le vide de sens. Quand tout autour de vous paraît étrange et inaccessible, quand chaque relation semble superficielle et que vos élans pour comprendre se heurtent à l'indifférence, vous comprenez que la vraie solitude, ce n'est pas d'être isolé, mais de se sentir étranger à un monde qui ne vous comble pas, un monde sans signification.
  • Dans ce monde il existe une sorte de tristesse sans larmes que tu ne peux expliquer ; et même si tu le pouvais, personne ne te comprendrait. Cette tristesse, sans changer de forme, s'accumule silencieusement dans ton cœur comme la neige une nuit sans vent.
  • Le cœur des gens est comme un puits profond. Personne ne sait ce qu'il y a au fond. Tout ce que vous pouvez faire, c'est imaginer ce qui vient flotter à la surface de temps en temps.
  • On a beau se poster nu devant un miroir aussi longtemps qu'on le souhaite, ce qui est à l'intérieur ne s'y reflète pas.
    Autoportrait de l'auteur en coureur de fond, éd. Belfond
  • Nous vivons dans une époque d'indifférence totale et, pourtant, nous sommes cernés par une énorme quantité d'informations, très faciles à obtenir, sur tout un chacun. Et en réalité nous ne savons presque rien sur les autres.
    L'Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage, éd. Belfond
  • L'étroitesse d'esprit et l'intolérance sont des parasites qui changent d'hôte et de forme, et continuent éternellement à prospérer.
    Kafka sur le rivage, éd. Belfond
  • Je ne suis pas devenu romancier parce qu'on me l'avait demandé. Un jour soudain, j'ai eu envie d'écrire un roman, simplement parce que j'en avais envie. Depuis toujours, j'agis selon mes désirs profonds.
  • Si tu te souviens de moi, cela m'est égal que tous les autres m'oublient.
  • Il y a des choses sur moi que je ne peux expliquer à personne. Il y a des choses que je ne comprends pas du tout.
  • Le coeur de l'homme est comme un oiseau de nuit. Il reste calmement dans l'attente de quelque chose, et, le moment venu, il s'envole droit vers sa destination.
    L'Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage, éd. Belfond
  • Écrire un roman, c'est comme courir un marathon en équilibre sur une corde raide tout en portant un éléphant sur le dos.
  • C'est en aimant, puis en étant aimé, qu'un homme apprend à s'aimer. Tu comprends ce que je te dis … Quand on ne peut pas aimer, on est incapable de s'aimer vraiment.
    1Q84
  • En gros, à vingt-cinq ans, le caractère de quelqu'un est déterminé, et après ça, on a beau faire des efforts, il est impossible de changer sa nature profonde.
    La Fin des Temps (1985)
  • Quand on lit la même chose que tout le monde, on ne peut que penser comme tout le monde.
    La Ballade de l'impossible, éd. Seuil/Points
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • »