• L'air du matin est plein de frissons mystérieux que ne connaissent point les attardés du lit.
  • La réalité implacable me conduirait au suicide si le rêve ne me permettait pas d'attendre.
  • Une action blâmable en soi devient souvent méritoire par la pensée qui l'inspire.
  • Vous avez l'armée des médiocres, qui suit la multitude des imbéciles. Comme les médiocres et les imbéciles forment toujours l'immense majorité, il est inadmissible qu'ils puissent élire un gouvernement intelligent.
  • En amour, il faut oser, oser sans cesse. Nous aurions bien peu de maîtresses agréables si nous n'étions pas plus audacieux que les maris, dans nos caresses, si nous nous contentions de la plate, monotone et vulgaire habitude des nuits conjugales.
    Celles qui osent (préface)
  • J'aime ce pays, et j'aime y vivre parce que j'y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l'attachent à ce qu'on pense et à ce qu'on mange, aux usages comme aux nourritures…
    La Horla (1887)
  • Et on s'aperçoit soudain qu'on est vraiment et toujours et partout seul au monde, mais que dans les lieux connus, les coudoiements familiers vous donnent seulement l'illusion de la fraternité humaine.
    Les sœurs Rondoli (1884)
  • Les paroles d'amour, qui sont toujours les mêmes, prennent le goût des lèvres dont elles sortent.
  • Quel que soit le bien-être de notre corps, nous désirons quelque chose de plus... pour le cœur.
    Rose (1884)
  • Si la guerre est une chose horrible, le patriotisme ne serait-il pas l'idée mère qui l'entretient ?
  • L'automne, l'automne merveilleux, mêlait son or et sa pourpre aux dernières verdures restées vives, comme si des gouttes de soleil fondu avaient coulé du ciel dans l'épaisseur des bois.
  • Les sentiments sont des rêves dont les sensations sont les réalités.
    Lettre à Gisèle d'Estoc
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