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Souffre, lutte et travaille au-dessus du désir. Tout vient à point à qui n'attend plus.
Souffre, lutte et travaille au-dessus du désir. Tout vient à point à qui n'attend plus.L'Échelle de Jacob, éd. Fayard
Soif du bonheur : Que d'ambitions ! Tu veux ceci, cela, et cela encore. Fort bien. Mais t'es-tu préoccupé de savoir si toutes ces choses veulent de toi ? Tu cherches à cueillir le bonheur. Cherche plutôt à te rendre digne d'être cueilli par le bonheur. Quand tu seras assez pur, le bonheur te suivra partout, où que tu fuies, où que tu te caches.L'Échelle de Jacob, éd. Fayard
Le pire ennemi de l'infini dans l'homme, c'est l'illimité qui donne l'illusion de l'infini, et qui le cache. Tant qu'un être peut aller de l'avant et que la borne de sa puissance, de son amour ou de sa liberté recule devant lui, il ignore l'infini et ne sait rien de Dieu. Ce n'est qu'en se heurtant contre sa propre limite qu'il découvre l'infini. Dieu est toujours derrière la porte impossible à franchir.L'Échelle de Jacob, éd. Fayard
Dieu est le seul être aimé avec lequel on puisse être pleinement, misérablement soi-même, avec qui l'amour n'ait jamais et à aucun degré besoin de mentir.L'Échelle de Jacob, éd. Fayard
Différence entre un impie profond et un chrétien « ordinaire » : le premier ignore Dieu personnellement, le second connaît Dieu de nom.Aux ailes de la lettre…, pensées inédites, éd. Le Rocher
L'homme n'échappe à l'autorité des choses d'en haut qui le nourrissent que pour choir dans la tyrannie des choses d'en bas qui le dévorent.L'Échelle de Jacob, éd. Fayard
Obéissance et servitude : On n'échappe à l'obéissance que pour choir dans la servitude. Tu t'affliges de voir de quoi les hommes sont esclaves. Pour avoir la clef de ce « mystère d'abaissement », cherche donc de qui ils ont refusé d'être les serviteurs.L'Échelle de Jacob, éd. Fayard
Il est amer d'être seul, mais il est plus amer encore quand on est deux, de ne pas faire qu'un seul. La pire des solitudes gît dans la communion ratée.Ce que Dieu a uni. Essai sur l'amour, éd. Fayard
Le doute est de la foi meurtrie.Vous serez comme des dieux, éd. Fayard
L'ennui, c'est le quotidien réduit à lui-même.Vous serez comme des dieux, éd. Fayard
Le miracle, coïncidence entre ce qui arrive et ce qui est.Aux ailes de la lettre…, pensées inédites, éd. Le Rocher
Dieu est au bout de tous les chemins, à condition de ne pas s'arrêter en route. Chacun est tenté d'attribuer à son propre chemin une priorité qui n'existe pas en réalité. L'important, ce n'est pas de choisir ceci ou cela, mais de faire ceci ou cela en dépassant ce qu'on fait. Le seul péché est la stagnation. On peut stagner dans la vertu comme dans le vice, dans la souffrance comme dans le bonheur. Que votre joie courre comme l'eau qui, venue de la mer, retourne à la mer.Aux ailes de la lettre…, pensées inédites, éd. Le Rocher
Une réaction excessive est souvent un remède pire que le mal.L'Équilibre et l'Harmonie, éd. Fayard
Être détaché de tout est la première condition pour n'être indifférent à rien.L'Ignorance étoilée, éd. Fayard
Il n'y a pas de pire humiliation que de se sentir ignoré par celui qu'on déteste.L'ignorance étoilée, éd. Fayard