Gustave Thibon ( - ) est un écrivain et philosophe français. Figure marquante de la pensée catholique du XXe siècle, issu d'une famille de viticulteurs, il abandonne ses études de médecine pour se consacrer à la philosophie et à la théologie. Son œuvre, empreinte de spiritualité et de sagesse, se concentre sur l'étude de la condition humaine. Ses ouvrages les plus connus, tels que "Retour au réel" (1941) et "Diagnostic social" (1948), explorent des thèmes comme la liberté, l'amour et la souffrance, toujours dans une perspective chrétienne. Crédit photo : Bohémond
  • Le nivellement universel, en tuant les différences entre les hommes, tue aussi la vraie unité sociale. Il crée l'unité factice : celle qu'impose à des hommes vidés de leur âme et de leur liberté le joug de la force brutale ou l'influence subtile de la propagande.
    Notre regard qui manque à la lumière (1955)
  • C'est de l'altitude qu'il faut prendre et non de l'avance.
  • Ce n'est pas en collant servilement à ce qui se passe, mais en s'élevant vers ce qui demeure qu'on répond le plus profondément aux besoins de l'homme moderne qui, sous les oripeaux éphémères de l'actualité, ressent les besoins de l'homme éternel [...] Tout ce qui n'est pas de l'éternité retrouvée est du temps perdu.
  • L'amour commence par l'éblouissement d'une âme qui n'attendait rien et se clôt sur la déception d'un moi qui exige tout.
  • Nous avons tous soif d'une plénitude et d'une pureté que l'humain ne peut pas nous donner, nous avons tous soif de divin.
  • La pire misère de l'homme, ce n'est pas de rien avoir, mais de ne rien désirer.
  • Pourquoi ne pas se distinguer en étant tout simplement soi-même ?
  • La société devient enfer dès qu'on veut en faire un paradis.
    L'Échelle de Jacob, éd. Fayard
  • Rien ne prédispose plus au conformisme que le manque de formation.
  • S'aimer, c'est avoir faim ensemble et non pas se dévorer l'un l'autre.
  • L'ami vrai est celui qui sait regarder sans envie notre bonheur.
    L'Échelle de Jacob, éd. Fayard
  • Le bien et le mal, la joie et la peine étant indissolublement liés ici-bas, le vrai problème n'est pas d'être heureux ou malheureux ; c'est d'être l'un et l'autre au niveau le plus élevé de soi-même.
    L'équilibre et l'harmonie, éd. Fayard
  • Il est malaisé de composer avec le monde sans se laisser décomposer par le monde.
    L'ignorance étoilée, éd. Fayard
  • Égoïsme : Certains paraissent égoïstes uniquement parce qu'ils n'ont pas encore trouvé en qui verser leurs trésors. Celui qui n'a rien à donner et celui qui n'a personne à qui tout donner se ressemblent extérieurement.
    L’Échelle de Jacob, éd. Fayard
  • L'ironie, forme agressive de la pudeur.
    L'Échelle de Jacob, éd. Fayard
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