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La tradition, c'est transmettre le feu, pas vénérer les cendres.
La tradition, c'est transmettre le feu, pas vénérer les cendres.
La musique laisse la poésie loin derrière elle ; elle peut tout dire. Dans une modulation, dans une cadence évitée, elle exprime clairement, tout ce que les autres arts doivent décrire et essayer de cerner. Nos poètes impressionnistes modernes voudraient bien exprimer ces atmosphères et ces sensations, ce qu'ils n'arriveront jamais à faire avec des mots.Souvenirs de Gustav Mahler, Natalie Bauer-Lechner, éd. L'Harmattan
La conception et la création d'une œuvre sont mystiques d'un bout à l'autre; On est poussé inconsciemment, comme si on était sous l'emprise d'une volonté extérieure, à créer quelque chose dont on reconnaît à peine l'origine par la suite. Je me sens souvent comme la poule aveugle qui a trouvé un diamant.Souvenirs de Gustav Mahler, Natalie Bauer-Lechner, éd. L'Harmattan
[…] Le but de l'art me paraît toujours être la libération suprême vis à vis de la douleur et le moyen de la transcender […].Souvenirs de Gustav Mahler, Natalie Bauer-Lechner, éd. L'Harmattan
La composition exige la plus sévère des auto-critiques. Dans n'importe quelle belle œuvre il ne faut pas permettre que les proportions, la construction, la progression, etc. soit malmenées. Chaque chose doit se tenir à sa place, en lien organique avec l'ensemble et en corrélation harmonieuse avec toutes les parties.Souvenirs de Gustav Mahler, Natalie Bauer-Lechner, éd. L'Harmattan
La musique doit toujours contenir un ardent désir pour ce qui est au-delà de ce monde.Souvenirs de Gustav Mahler, Natalie Bauer-Lechner, éd. L'Harmattan
La composition est comme un jeu avec des pierres de construction ; il en résulte toujours un bâtiment nouveau avec les mêmes pierres. Les pierres sont là dès la jeunesse, qui est le seul moment pour les assembler et les conserver ; tout est fixé dès lors.Souvenirs de Gustav Mahler, Natalie Bauer-Lechner, éd. L'Harmattan
Les gens croient toujours que la Nature se tient à la surface ! C'est vrai, en ce qui concerne ses aspects extérieurs. Mais ceux qui, devant la Nature, ne sont pas impressionnés par son mystère infini, par sa divinité (que nous pouvons seulement pressentir, mais non comprendre et pénétrer), ceux-là ne peuvent l'approcher. […] Une trace de cet infini, qui est dans la Nature, doit se retrouver dans chaque œuvre d'art, comme un reflet.Souvenirs de Gustav Mahler, Natalie Bauer-Lechner, éd. L'Harmattan