Gottfried Wilhelm Leibniz (1er juillet 1646 - 14 novembre 1716) est un philosophe, scientifique, mathématicien, logicien, diplomate et juriste allemand. Considéré comme l'un des plus grands penseurs de son époque, il est notamment reconnu pour avoir développé le calcul infinitésimal parallèlement à Isaac Newton, apportant une notation toujours utilisée en mathématiques. Son œuvre en logique a ouvert la voie aux bases de l'informatique moderne. Leibniz a également élaboré le concept de monade, des entités simples et indivisibles qui, selon lui, composent l'univers. Visionnaire, il a cherché à établir une harmonie entre la science, la religion et la philosophie, prônant une "science universelle" pour le progrès humain.
  • L'inquiétude qu'un homme ressent en lui-même par l'absence d'une chose qui lui donnerait du plaisir si elle était présente, c'est ce qu'on nomme désir.
  • Lorsqu'on aime sincèrement une personne, on n'y cherche pas son propre profit ni un plaisir détaché de celui de la personne aimée, mais on cherche son plaisir dans le contentement et dans la félicité de cette personne. Et si cette félicité ne plaisait pas en elle-même, mais seulement à cause d'un avantage qui en résulte pour nous, ce ne serait plus un amour sincère et pur.
    Sentiments de M. Leibniz sur le livre de M. de Cambray
  • Aimer ou estimer est se réjouir du bonheur d'autrui, ou ce qui revient au même faire rentrer le félicité d'autrui dans la sienne.
    Sentiments de M. Leibniz sur le livre de M. de Cambray
  • L'amour est cet acte ou état actif de l'âme qui nous fait trouver notre plaisir dans la félicité ou satisfaction d'autrui.
    Sentiments de M. Leibniz sur le livre de M. de Cambray
  • La musique est un exercice d'arithmétique secrète, et celui qui s'y livre ignore qu'il manie des nombres.
  • Démontrer n'est pas autre chose que résoudre les termes d'une proposition et substituer au terme défini sa définition ou une de ses parties pour dégager une sorte d'équation.
  • Celui qui est maître de l'éducation peut changer la face du monde.
  • Dieu est un océan, dont nous n'avons reçu que quelques gouttes.
  • Nous sommes automates dans les trois quarts de nos actions.