Suivez-nous :
Les mots nous ressemblent. Il faut et il ne faut pas s'y fier.
Les mots nous ressemblent. Il faut et il ne faut pas s'y fier.Papiers collés III
La poésie est dans la rue, dans le ruisseau, elle est tout à fait dénuée de hiérarchie, elle ne sait pas. Elle ne sait rien.Papiers collés III
Être souvent seul, et faire de soi tout son univers, cela peut être la source de grandes joies.Pour ainsi dire
Il faut se cacher pour écrire. Parce qu'écrire nous met à poil. À nu. Écrire n'est pas "présentable".
Chaque fois qu'on lit un poète mort, on le ressuscite.Notes d'enfance, Calligrammes
Les mots sortent du rêve permanent de l'homme, qu'un autre homme vient interrompre.Papiers collés II
L'érotisme, c'est de donner au corps les prestiges de l'esprit.Papiers collés I, éd. L'Imaginaire/Gallimard
Le langage précis fait sortir l'homme d'un rêve dont il est, depuis l'origine, le mannequin bringuebalant.Œuvres
Écrire, c'est dire quelque chose à quelqu'un qui n'est pas là. Qui ne sera jamais là.Papiers collés III
La poésie, c'est le temps durant lequel un homme oublie qu'il va mourir.Papiers collés 3
Le poète fait le mur du langage.
On écrit parce que personne n'écoute.Papiers collés II
Aimer, c'est donner à quelqu'un le droit, sinon le devoir, de nous faire souffrir.Papiers collés
Pour écrire, il faut, il suffit expressément que je ne pense à rien. A personne. Le désert total. Sinon, je redeviens modeste. Incapable. Comme dans la vie. Dans la rue. Voire dans le lit.Papiers collés III
L'amour n'est pas le contraire de la haine. C'est sa sublimation.Papiers collés, éd. Gallimard