Georges Bataille (10 septembre 1897 - 8 juillet 1962) est un écrivain français. Après des études de paléographie, il devient bibliothécaire. Influencé par Nietzsche et la psychanalyse, Bataille développe une pensée transgressive explorant les limites de l'expérience humaine. Ses œuvres, comme "L'Histoire de l'œil" (1928) et "La Part maudite" (1949), mêlent érotisme, violence et sacré. Fondateur de revues d'avant-garde telles que "Documents" et "Acéphale", il s'oppose au surréalisme d'André Breton. Sa philosophie, centrée sur les notions d'excès et de dépense improductive, influence de nombreux penseurs contemporains. Bataille publie également des essais sur l'art, l'économie et la religion. Son œuvre majeure, "La Somme athéologique", reste inachevée à sa mort.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Française
  • Profession : Écrivain
  • Date de naissance : 10 septembre 1897
  • Date de décès : 8 juillet 1962
  • Bien des choses peuvent se transformer dans les sociétés humaines, mais rien ne prévaudra contre une vérité aussi naturelle : qu'une belle fille ou une rose rouge signifient l'amour…
    Premiers écrits (1922-1940)
  • Les êtres sont inachevés l'un par rapport à l'autre, l'animal par rapport à l'homme, ce dernier par rapport à Dieu, qui n'est achevé que pour être imaginaire.
    Somme athéologique, II, éd. Gallimard
  • N'importe quelle plaisanterie possède une vertu que les représentations habituelles ne possèdent pas : elle brise le cercle des notions consciencieuses.
  • De l'érotisme, il est possible de dire qu'il est l'affirmation de la vie jusque dans la mort.
    L'Érotisme
  • Une femme, un homme ne sont beaux que dans l'exacte mesure où l'artifice, c'est-à-dire le maquillage, les arrache à l'animalité.
  • Deux êtres de sexe opposé se perdent l'un dans l'autre, forment ensemble un nouvel être différent de chacun d'eux.
  • De tous les luxes concevables, la mort, sous sa forme fatale et inexorable, est certainement le plus coûteux.
    La Part maudite
  • De même que l'horreur est la mesure de l'amour, la soif du mal est la mesure du bien.
    La Littérature et le Mal
  • Il n'est pas de sentiment qui jette dans l'exubérance avec plus de force que celui du néant.
    L'Érotisme
  • Le cœur est humain dans la mesure où il se révolte.
  • L'essence de l'érotisme est donné dans l'association du plaisir sexuel et de l'interdit.
    L'Érotisme
  • Le désir demeure en nous comme un défi au monde même qui lui dérobe infiniment son objet.
    L'Érotisme
  • L'amour n'est pas le désir de perdre, mais celui de vivre dans la peur de sa perte possible, l'être aimé maintenant l'amant au bord de la défaillance : à ce prix, seulement, nous pourrons éprouver devant l'être aimé la violence du ravissement.
    L'Érotisme
  • Le mouvement de l'amour, porté à l'extrême, est un mouvement de mort.
    L'Érotisme
  • Aimer sans doute est le possible le plus lointain.
    L'Érotisme
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