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Il n'y a qu'un seul monde et il est faux, cruel, contradictoire, séduisant et dépourvu de sens. Un monde ainsi constitué est le monde réel. Nous avons besoin de mensonges pour conquérir cette réalité, cette « vérité ».
Il n'y a qu'un seul monde et il est faux, cruel, contradictoire, séduisant et dépourvu de sens. Un monde ainsi constitué est le monde réel. Nous avons besoin de mensonges pour conquérir cette réalité, cette « vérité ».
Le demi-savoir triomphe plus facilement que le savoir complet : il conçoit les choses plus simples qu’elles ne sont, et en forme par suite une idée plus saisissable et plus convaincante.Humain, trop humain
L'amour d'un seul être est une chose barbare, car il s'exerce au détriment de tous les autres. L'amour de Dieu aussi.
Les mêmes passions ne laissent pas d'avoir un rythme différend chez l'homme et chez la femme : c'est pourquoi, entre eux, les malentendus n'ont pas de fin.
L'injustice ne se trouve jamais dans les droits inégaux, elle se trouve dans la prétention à des droits égaux.
Vivre, c'est essentiellement dépouiller, blesser, violenter le faible et l'étranger, l'opprimer, lui imposer durement ses formes propres, l'assimiler ou tout au moins [...] l'exploiter.Par-delà bien et mal
On commence à se méfier des personnes très avisées dès qu'elles sont embarrassées.Par-delà bien et mal
La vie n'est désormais plus conçue par la morale : elle veut l'illusion, elle vit d'illusion...Par-delà bien et mal
Maturité de l'homme : cela signifie avoir retrouvé le sérieux que l'on mettait dans ses jeux, enfant.Par-delà bien et mal
Le surhomme n'est ni un homme supérieur, ni un homme parfait. Il est l'hypothèse d'un homme libéré de la peur et du besoin de croire, qui embrasse la pesanteur de son existence et la tourne en légèreté.
Une fois la décision prise, il faut fermer l'oreille aux meilleures objections : c'est là le signe d'un caractère ferme. Donc, à l'occasion, il faut opter pour la sottise.
La pensée du suicide est une puissante consolation : elle nous aide à passer maintes mauvaises nuits.
Il y a une exubérance de la bonté qui ressemble à la méchanceté.Par de-là le bien et le mal
La vanité des autres ne nous dégoûte que lorsqu'elle offusque notre propre vanité.Par-delà le bien et le mal
On ne hait pas un homme tant qu'on l'estime inférieur, mais seulement quand on le juge égal ou supérieur.