• Il n'existe pas de phénomènes moraux, mais seulement une interprétation morale des phénomènes.
  • Le nihilisme comme symptôme de ce que les ratés n’ont plus de consolation : de ce qu'ils détruisent pour être détruits, de ce que, détachés de la morale, ils n'ont plus de raison de "se sacrifier" – de ce qu'ils se placent sur le terrain du principe contraire et veulent aussi de leur côté la puissance, en obligeant les puissants à être leurs bourreaux. C'est la forme européenne du bouddhisme, le faire-négatif, une fois que toute existence a perdu son "sens".
    Fragments Posthumes, éd. Gallimard
  • Sans la musique, la vie serait une erreur.
    Le Crépuscule des idoles, éd. Gallimard
  • Le non-sens de la souffrance, et non la souffrance, est la malédiction qui a pesé jusqu'à présent sur l'humanité.
    Généalogie de la morale. Un écrit polémique (1887)
  • La vie est, à mes yeux, instinct de croissance, de durée, d'accumulation de forces, de puissance : là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin. Ce que j'affirme, c'est que cette volonté de puissance fait défaut à toutes les valeurs supérieures de l'humanité – c'est que, sous les noms les plus saints, règnent sans partage des valeurs de décadence, des valeurs nihilistes.
    L'Antéchrist (1895)
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