• Écrire, c'est comme avoir un rendez-vous d'amour dangereux. J'ai toujours aimé la littérature. Elle m'a toujours aidée. C'est la seule réponse à la terre. Je n'ai jamais pensé que je lui rendais service.
    Un certain regard, éd. L'Herne
  • Quand j'écris un roman, j'ai parfois l'impression que je continue à écrire pour connaître la suite.
    Répliques, éd. Quai Voltaire
  • [...] la musique de jazz, c'est une insouciance accélérée.
    Un certain sourire, éd. Julliard
  • Mais un écrivain est quelqu'un qui veut savoir. Il commence une histoire et il veut savoir ce qui va se passer le lendemain.
    Répliques, éd. Quai Voltaire
  • Le fait d'aimer un homme, d'être aimée, donne un tel capital de bonheur... comme un compte en banque de bonheur.
  • Un livre, cela a l'air romantique, un peu mélo, c'est fait avec du lait, du sang, des nerfs, de la nostalgie, avec un être humain, quoi !
    Répliques, éd. Quai Voltaire
  • La mémoire est aussi menteuse que l'imagination, et bien plus dangereuse avec ses petits airs studieux.
    Derrière l'épaule, éd. Plon
  • Écrire, c'est s'oublier.
    Répliques, éd. Quai Voltaire
  • Quand on est ivre, on dit la vérité et personne ne vous croit.
  • La bonne littérature, c'est celle pendant laquelle on ne pense pas à l'auteur.
    Je ne renie rien, éd. Stock
  • La vérité, c'est que tous les gens ont les mêmes ennuis, les mêmes histoires, la même peur de vivre et de mourir.
  • J'ai acquis une lucidité gaie devant l'absurdité de l'existence.
  • Tout m'amuse, les autres, les rencontres, les voyages. Les gens m'intéressent par ce qu'ils font, par leur nature, par leur manière d'agir, de se défendre dans la vie, par leur sensibilité, leur intelligence, leur bonté. J'aime bien les gens.
  • Mon thème principal est la solitude. L'amour est en quelque sorte le trouble-fête, car ce qui me paraît primordial, c'est la solitude des gens et leur façon d'y échapper.
  • On naît seul, on meurt seul. Entre-temps, on essaie de ne pas être trop seul. Je suis aussi profondément persuadée que tout le monde « se sent » seul et est profondément malheureux de ce fait.