Françoise Sagan, de son vrai nom Françoise Quoirez, ( - ), est une écrivaine française. À seulement 18 ans, elle connaît un succès fulgurant avec son premier roman "Bonjour tristesse" (1954), qui scandalise et fascine par son style direct et sa représentation de la jeunesse insouciante. Ce bestseller international la propulse sur le devant de la scène littéraire. Françoise Sagan poursuit une carrière prolifique, publiant de nombreux romans dont "Un certain sourire" (1956) et "Aimez-vous Brahms..." (1959). Son œuvre, souvent centrée sur l'amour, l'ennui et la bourgeoisie, se caractérise par une écriture concise et élégante.
Personnalité médiatique, elle mène une vie tumultueuse, marquée par les excès et les passions. Pour en savoir plus, découvrez le site qui lui est consacré : francoisesagan.fr
  • Genre : Femme
  • Nationalité : Française
  • Profession : Écrivaine
  • Date de naissance : 21 juin 1935
  • Date de décès : 24 septembre 2004
  • Je déteste les gens intolérants, sans inquiétude, ceux qui croient posséder la vérité, qui sont bruyants, satisfaits. Les gens bêtes m'ennuient. Je ne supporte pas cette forme d'assurance mêlée de médiocrité : ça m'assomme. Je n'aime ni les faux martyrs, ni les faux intellectuels, ni les vrais bavards. Le respect de l'argent, l'hypocrisie, les lieux communs, le bon sens de la bourgeoisie m'agacent ; le bon sens n'est pas remplaçable, mais j'ai horreur du bon sens affiché.... L'intelligence, c'est d'abord comprendre au sens latin du terme. Et qu'on ne me dise pas que derrière ceux qui nous piétinent, il y a une âme tendre et meurtrie à épargner : les gens sont ce qu'ils font, rien d'autre.
    Je ne renie rien, entretiens 1954 - 1992
  • Le bonheur pour moi consiste à jouir d'une bonne santé, à dormir sans peur et à se réveiller sans angoisse.
  • Les vrais amis, contrairement à ce qui se dit, ce n'est pas pendant la jeunesse qu'on les rencontre le plus souvent, mais plus tard, quand l'ambition de plaire est remplacée par celle de partager.
    Derrière l'épaule, éd. Plon
  • Personne n'a jamais le temps de se regarder vraiment et la plupart ne cherchent chez les autres que les yeux, pour s'y voir.
    Dans un mois, dans un an, éd. Julliard
  • Ce n'est pas l'être aimé, le complément ou la différence, le maître ou l'objet qui vous manque, c'est "l'autre", le témoin, ce micro et cette caméra perpétuellement branchés.
    Le Lit défait, éd. Stock
  • Ce n'est rien d'aimer, il faut aussi être aimé.
    Aimez-vous Brahms..., éd. Julliard
  • Il y a des moments de bonheur parfait, quelquefois dans la solitude dont le souvenir, plus que celui de n'importe qui d'extérieur, peut, en cas de crise, vous sauver du désespoir. Car on sait qu'on a été heureux, seul et sans raison. On sait que c'est possible.
    La Chamade, éd. Julliard
  • L'on oublie que si l'on compare la chasse à l'amour, il y a souvent un moment où le rôle du gibier et celui du chasseur s'intervertissent et généralement, pour le grand plaisir des deux parties.
    De guerre lasse, éd. Gallimard
  • L'amour peut-être un trouble-fête. Quand on commence à s'ennuyer, à grelotter d'ennui, alors, il faut filer.
    Je ne renie rien, éd. Stock
  • il y a tellement de formes de joies et d'angoisses qu'il arrive que tout cela se retourne et qu'une angoisse de la veille devienne une joie du lendemain.
    Je ne renie rien, éd. Stock
  • Les gens que l'on rencontre la nuit n'ont pas de rendez-vous dans dix minutes, ils sont libres. Et puis ils ont envie de parler, de s'expliquer, de vous mentir ou de vous dire la vérité, d'établir des rapports gratuits.
  • Le plus souvent, l'argent est infect par la façon dont on le gagne et surtout dont on le garde.
    Des bleus à l'âme, éd. Stock
  • Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. Si l'on est tant soi peu sensible, on est écorché partout et tout le temps.
    Je ne renie rien - Entretiens 1954-1992
  • On ne sait jamais ce que le passé nous réserve.
    Les Faux-Fuyants, éd. Julliard
  • Dans l'ordre des souvenirs, l'amour de la littérature a une grande supériorité sur l'amour tout court, l'amour humain. La littérature offre à notre mémoire des coups de foudre autrement fracassants, précis et définitifs.
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