Françoise Dolto, ( - ) est une pédiatre et psychanalyste française. Après des études de médecine, elle devient pédiatre puis se forme à la psychanalyse auprès de René Laforgue. Elle participe à la création de l'École freudienne de Paris en 1964. Son approche révolutionnaire considère l'enfant comme un sujet à part entière dès sa naissance. Elle développe le concept "d'image inconsciente du corps" et insiste sur l'importance de la parole vraie adressée à l'enfant. Ses consultations radiophoniques sur France Inter dans les années 1970 la font connaître du grand public. Ses ouvrages majeurs sont "Psychanalyse et pédiatrie" (1971) et "La Cause des enfants" (1985). Pour en savoir plus, voir le site qui lui est consacré.
  • Apprenons à nos enfants à être contents d'eux indépendamment de notre approbation et même quelquefois malgré nos reproches. Qu'ils se sentent libres de penser, de sentir et de juger autrement que nous-mêmes, tout en nous aimant.
  • La solitude m'a toujours accompagnée, de près ou de loin, comme elle accompagne tous ceux qui, seuls, tentent de voir et d'entendre, là où d'aucuns ne font que regarder et écouter. Ami inestimable, ennemi mortelle - solitude qui ressource, solitude qui détruit, elle nous pousse à atteindre et à dépasser nos limites.
  • L'enfant a toujours l'intuition de son histoire. Si la vérité lui est dite, cette vérité le construit.
  • Le seul péché est de ne pas se risquer pour vivre son désir.
  • Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun : l'épanouissement de chacun dans le respect des différences.
  • En chaque enfant, on l'ignore trop, naît et se développe le projet intuitif d'être considéré comme une (grande) personne. Aussi attend-il qu'on est à son égard le comportement et le respect que l'on a vis-à-vis d'un adulte. Il a raison.
  • La jalousie n'est pas une preuve d'amour, mais d'immaturité.
  • L'intensité du regard d'un bébé qui tète est vraiment poignante, c'est l'intensité de l'être qui est conscient qu'il contribue au vivre du monde entier.
  • Peut-être ce mot famille évoque-t-il pour vous la chaleur tiède et mélancolique d'un passé, ou bien la force du nombre des moyens d'action et de relations dont vous lui êtes redevable, une espérance, peut-être aussi un regret. Peut-être ce mot est-il pour vous synonyme d'étouffement, de charges écrasantes, de chape de plomb sur le cœur.
  • Tu aimes prendre soin des autres parce que ça guérit la part en toi qui avait besoin que quelqu'un aussi s'occupe de toi.
  • On ne peut pas mentir à l'inconscient, il connaît toujours la vérité.
  • Dès que les parents ont appris à leurs enfants à parler et à marcher, ils leur ordonnent aussitôt de se taire et de rester assis.