• La raison, c'est la foi dans les choses qu'on peut comprendre sans la foi ; mais c'est encore une forme de foi, parce que comprendre part du présupposé qu'il existe quelque chose de compréhensible.
    Le livre de l'intranquillité
  • Faire de l'interruption, un nouveau chemin, faire de la chute, un pas de danse, faire de la peur, un escalier, du rêve, un pont, de la recherche… une rencontre.
  • Aimer, c'est l'éternelle innocence. Et la seule innocence, c'est de ne pas penser.
    Le Gardeur de troupeaux et les autres poèmes d'Alberto Caeiro avec Poésies d'Alvaro de Campos (1914)
  • Le seul avantage que l'on trouve à étudier, c'est de savourer la quantité de choses que les autres n'ont pas dites.
    Le Livre de l'intranquillité
  • Quel grand repos de n'avoir même pas de quoi avoir à se reposer.
    Le Gardeur de troupeau
  • Si je regrette que personne ne lise ce que j'écris ? Je m'écris pour me distraire de vivre, et je me publie parce que telle est la règle du jeu.
    Le livre de l'intranquillité
  • Donner à chaque émotion une personnalité, à chaque état d'âme, une âme.
    Le livre de l'intranquillité
  • La beauté est le nom de quelque chose qui n'existe pas et que je donne aux choses en échange du plaisir qu'elles me donnent.
    Le Gardeur de troupeaux et autres poèmes
  • Faites de mon âme une poussière jetée dans l’allégresse du vent.
  • Toute la création est fiction et illusion. La matière est une illusion pour la pensée ; la pensée est une illusion pour l'intuition ; l'intuition est une illusion pour l'idée pure ; l'idée pure est une illusion pour l'être. Dieu est le mensonge suprême.
  • Il n'y a pas de normes, tous les hommes sont des exceptions à une règle qui n'existe pas.
  • La distinction réelle se fait entre adaptés et inadaptés : le reste est littérature.
  • Entre la vie et moi, une vitre mince. J'ai beau voir et comprendre la vie très clairement, je ne peux la toucher.
    Le Livre de l'intranquillité
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