Fedor Dostoïevski ( - ) est l'un des plus grands écrivains russes, célèbre pour son exploration profonde de la psychologie humaine et ses réflexions sur la condition humaine. Né à Moscou dans une famille modeste, il connaît des débuts difficiles, marqués par la maladie et les épreuves financières. En 1849, il est arrêté pour ses idées politiques et condamné à mort, avant que sa peine soit commuée en exil en Sibérie. Cette expérience marquera profondément son œuvre. Dostoïevski explore les conflits intérieurs et les tourments spirituels de ses personnages, souvent plongés dans des dilemmes moraux intenses. Parmi ses œuvres les plus célèbres figurent Crime et Châtiment, L'Idiot, et Les Frères Karamazov.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Russe
  • Profession : Écrivain
  • Date de naissance : 11 novembre 1821
  • Date de décès : 9 février 1881
  • L'homme aime parfois la souffrance avec passion.
    Journal d'un écrivain
  • Il n'y a pas de préjugés anodins.
  • Surtout ne vous mentez pas à vous-même. Celui qui se ment à soi-même et écoute son propre mensonge va jusqu'à ne plus distinguer la vérité ni en soi ni autour de soi ; il perd donc le respect de soi et des autres. Ne respectant personne, il cesse d'aimer.
    Les Frères Karamazov (1879)
  • La civilisation a rendu l'homme sinon plus sanguinaire, en tout cas plus ignoblement sanguinaire que jadis.
    Mémoires écrits dans un souterrain
  • La pire des souffrances est celle de ne plus pouvoir aimer.
  • Un être qui s'habitue à tout, voilà, je pense, la meilleure définition qu'on puisse donner de l'homme.
  • Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, quelles que soient les circonstances, ne pas faiblir, ne pas tomber, voilà le véritable sens de la vie.
    Lettres de Sibérie
  • Le Français est rarement aimable de premier jet ; on dirait toujours qu'il est aimable par ordre, par calcul.
  • On assure que le monde, en abrégeant les distances, en transmettant la pensée dans les airs, s'unira toujours davantage, que la fraternité régnera. Hélas ! ne croyez pas à cette union des hommes. Concevant la liberté comme l'accroissement des besoins et leur prompte satisfaction, ils altèrent leur nature, car ils font naître en eux une foule de désirs insensés, d'habitudes et d'imaginations absurdes. Ils ne vivent que pour s'envier mutuellement, pour la sensualité et l'ostentation.
    Les Frères Karamazov, éd. Gallimard
  • L'humanité devient trop bruyante et trop industrielle, aux dépens de sa quiétude morale.
  • Le plus intelligent de tous, à mon avis, c'est celui qui au moins une fois par mois se traite lui-même d'imbécile.
    Journal d’un écrivain, éd. Gallimard
  • Rien n'a autant servi le despotisme que les sciences et les talents.
    Les Carnets des Démons, éd. Gallimard
  • Les inventeurs et génies ont presque toujours été regardés par la société au début de leur carrière (et fort souvent jusqu'à la fin) comme de purs imbéciles.
    L’Idiot, éd. Gallimard
  • Je crois que la meilleure définition de l'homme serait : créature à deux pieds et ingrate.
  • Il y a énormément de gens qui sont malades de leur certitude démesurée d'être des gens normaux, et qui de ce fait, sont imbus d'une terrible prétention, d'une effrontée satisfaction d'eux-mêmes.
    Journal d'un écrivain
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