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Quand notre regard est borné, notre rapport au futur est modifié. Pour voir loin dans le temps, il me semble qu'il faut voir loin dans l'espace.
Quand notre regard est borné, notre rapport au futur est modifié. Pour voir loin dans le temps, il me semble qu'il faut voir loin dans l'espace.
Je crois que nous sommes moins victime d'une supposée accélération du temps que d'une superposition de présents multiples et désaccordés. Cela crée une sensation tantôt agréable, tantôt désagréable de tourbillon existentiel.
Ce n'est pas parce qu'un événement a eu tout l'air d'être irréversible qu'il ne faut pas revenir régulièrement vérifier qu'il l'est effectivement. Le problème dit de « la flèche du temps » est en effet considéré par certains comme imparfaitement réglé.
L'espace est un monde de contraintes, comme la montagne . C'est très paradoxal : on s'y sent libre, mais on n'y fait absolument pas ce qu'on veut. Cette tension entre la liberté et la contrainte est très féconde pour les réflexions existentiellesBoomerang, France Inter, 26 avril 2021
Le paradoxe est le combustible de la pensée : il nous oblige à remettre en cause ce qu'on pense, ce qui est précisément le mécanisme de la penséeBoomerang, France Inter, 26 avril 2021
On a une très mauvaise connaissance de l'histoire des sciences ! Tout le monde sait que la terre est ronde, mais peu savent comment on a l'a compris. On ne sait pas d'où viennent nos connaissances, donc on les considère comme des croyances.Boomerang, France Inter, 26 avril 2021
Le temps, ça ne passe pas, ça fait passer la réalité, exactement comme le chemin chemine simplement, mais il ne change pas.
Pour savoir qu'on est incompétent , il faut être compétent.
La loi générale, c'est la loi de Murphy, qui veut que si un emmerdement peut avoir lieu, la probabilité qu'il se produise est égale à un. Par exemple, la tartine beurrée qu'on laisse échapper de ses mains tombera immanquablement du côté beurré, surtout si on l'a beurrée du mauvais côté.Tout n'est pas relatif, éd. Flammarion
La perspective de la mort est une pensée dopante.Philosophie magazine, n° 161
Si on veut donner le goût des sciences, il faut d'abord leur donner du goût.
Si quelqu'un dit « notre passé fut misérable, notre présent est abominable mais, HEUREUSEMENT, nous n'avons pas d'avenir », devons-nous le considérer comme un pessimiste ou comme un optimiste ?