• Tout attachement est finalement un printemps de douleur. Heureux, mille fois celui qui peut s'échapper. Le solitaire ne regrette personne et personne ne le regrette. Ceux qui ne veulent pas souffrir, ceux qui craignent le chagrin doivent se détacher des êtres.
    Cahiers 1957-1972
  • S'il y a quelqu'un qui doit tout à Bach, c'est bien Dieu.
  • On commence à comprendre ce qu'est l'éternité quand on se trouve seul face à la nature. La médiocrité du devenir paraît être alors un attribut purement humain.
    Solitude et destin, éd. Gallimard
  • La gratitude est non seulement la plus grande des vertus, mais c'est également la mère de tous les autres.
  • Il n'y a de sensations uniques que dans la musique et dans l'amour ; de tout son être, on se rend compte qu'elles ne pourront plus revenir et l'on déplore de tout son cœur la vie quotidienne à laquelle on retournera.
    Le livre des leurres (1936)
  • Barrès a raison : la musique de Mozart, pure et aérienne, nous transporte dans un autre monde, peut-être, dans un souvenir. N'est-il pas étrange que, purifiés par elle, nous vivions chaque chose comme un souvenir sans qu'il devienne jamais un regret ? Pourquoi cela ?
    Le livre des leurres (1936)
  • La solitude est l'aphrodisiaque de l'esprit, comme la conversation celui de l'intelligence.
    Le crépuscule des pensées
  • Être plein de soi, non dans le sens de l'orgueil, mais de la richesse, être travaillé par une infinité intérieure et une tension extrême, cela signifie vivre intensément, jusqu'à se sentir mourir de vivre. Si rare est ce sentiment…
    Sur les cimes du désespoir (1934)
  • Tout se réduit en somme au désir et à l'absence de désir. Les reste est nuance.
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