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Il ne faut jamais sous-estimer l'influence du hasard sur l'existence de tout être. Se trouver à un certain endroit, à une certaine date à une certaine heure peut bouleverser la trajectoire d'un individu.
Il ne faut jamais sous-estimer l'influence du hasard sur l'existence de tout être. Se trouver à un certain endroit, à une certaine date à une certaine heure peut bouleverser la trajectoire d'un individu.
Au fond, n'était-ce pas cela le bonheur ? Une parenthèse pendant laquelle, sans penser au passé ou à l'avenir, on arrive à s'enfuir de soi-même ?
Une fois que quelqu'un s'est engagé dans le mensonge et l'auto-intoxication, rien de ce que l'on dit ou prouve n'a de valeur, parce que le mensonge devient la vérité, et une vérité qu'il ne faut surtout pas contester.
Ce qui m'intéresse en tant que romancier, c'est d'utiliser les villes comme des personnages et d'y découvrir les frontières visibles ou invisibles qui les traversentLe Nouvel observateur, n° 2219, 17-23 mai 2007
Dans mes livres, je rôde toujours autour de l'idée que chaque homme est très doué pour construire sa propre prison, le mariage étant la prison la plus commune. Le couple rongé par le sentiment confus de culpabilité est l'un de mes thèmes obsessionnelsLe Nouvel observateur, n° 2219, 17-23 mai 2007
Je critique dans mes livres la société américaine mais, par les thèmes de mes romans, j'appartiens au fond totalement à cette sociétéLe Nouvel observateur, n° 2219, 17-23 mai 2007
La vie est ainsi faite : On se retrouve à un certain endroit, à un certain moment, et il suffit d'un regard à travers la pièce, d'une rencontre, d'une amorce de conversation, pour que la trajectoire de notre existence change soudain du tout au tout.