Douglas Kennedy, né le 1er janvier 1955, est un journaliste et écrivain américain. Il entame sa carrière dans le théâtre avant de se tourner vers l'écriture, en écrivant d'abord des pièces radiophoniques. Il publie son premier roman, The Dead Heart, en 1994, qui pose les bases de son style : une exploration psychologique des personnages, mêlée à des intrigues captivantes. Ses œuvres les plus célèbres incluent L'Homme qui voulait vivre sa vie (1997) et La Poursuite du bonheur (2001), traduites dans plus de 20 langues. Il est reconnu pour sa capacité à dépeindre les dilemmes moraux et les relations humaines complexes. Auteur prolifique et éclectique, Douglas Kennedy est également apprécié pour ses essais et nouvelles.
  • Genre : Homme
  • Nationalité : Américaine
  • Profession : Écrivain
  • Date de naissance : 1 janvier 1955
  • Il ne faut jamais sous-estimer l'influence du hasard sur l'existence de tout être. Se trouver à un certain endroit, à une certaine date à une certaine heure peut bouleverser la trajectoire d'un individu.
  • Au fond, n'était-ce pas cela le bonheur ? Une parenthèse pendant laquelle, sans penser au passé ou à l'avenir, on arrive à s'enfuir de soi-même ?
  • Une fois que quelqu'un s'est engagé dans le mensonge et l'auto-intoxication, rien de ce que l'on dit ou prouve n'a de valeur, parce que le mensonge devient la vérité, et une vérité qu'il ne faut surtout pas contester.
  • Ce qui m'intéresse en tant que romancier, c'est d'utiliser les villes comme des personnages et d'y découvrir les frontières visibles ou invisibles qui les traversent
    Le Nouvel observateur, n° 2219, 17-23 mai 2007
  • Dans mes livres, je rôde toujours autour de l'idée que chaque homme est très doué pour construire sa propre prison, le mariage étant la prison la plus commune. Le couple rongé par le sentiment confus de culpabilité est l'un de mes thèmes obsessionnels
    Le Nouvel observateur, n° 2219, 17-23 mai 2007
  • Je critique dans mes livres la société américaine mais, par les thèmes de mes romans, j'appartiens au fond totalement à cette société
    Le Nouvel observateur, n° 2219, 17-23 mai 2007
  • La vie est ainsi faite : On se retrouve à un certain endroit, à un certain moment, et il suffit d'un regard à travers la pièce, d'une rencontre, d'une amorce de conversation, pour que la trajectoire de notre existence change soudain du tout au tout.