Claude Roy, de son vrai nom Claude Orland, (29 août 1915 - 13 décembre 1997) est un poète, journaliste et écrivain français. Sa carrière littéraire débute en 1943 avec son premier recueil de poèmes, "L'Enfance de l'art". Roy se distingue par sa polyvalence, écrivant aussi bien de la poésie que des romans, des essais et des livres pour enfants. Parmi ses œuvres marquantes figurent "La Dérobée" (1968) et "Nous" (1972). Intellectuel engagé, il adhère au Parti communiste en 1945 avant de le quitter en 1956. Roy collabore à de nombreux journaux et revues, dont "Les Lettres françaises" et "Le Nouvel Observateur".
Son style se caractérise par une écriture limpide et accessible, mêlant réflexion personnelle et observation du monde. Roy a reçu plusieurs prix littéraires, dont le Grand prix de poésie de l'Académie française en 1985 pour l'ensemble de son œuvre poétique.
  • Il faut s'aimer en écrivant, se haïr en relisant et se tenir à l'œil en réécrivant.
  • C'est mourir avant l'heure que de faire des économies de vie. Le bonheur... ce n'est pas de gagner du temps, c'est de savoir le perdre.
    Les rencontres des jours, éd. Gallimard
  • Le bonheur d'écrire, c'est aussi la visite de cet inconnu en nous que nous ne connaissons pas.
    Le travail du poète
  • Si on colle l'oreille à la porte des livres et aux portes de la nuit, si on fait bien attention, on peut entendre la conversation des poètes.
    La conversation des poètes, éd. Gallimard
  • Cette manie qu'a Shakespeare d'écrire à coup de citations. Et, de plus, archiconnues.
  • J'écris pour pouvoir lire ce que je ne sais pas que j'allais écrire.
  • La littérature est parfaitement inutile : sa seule utilité est qu'elle aide à vivre.
  • Le souvenir d'un bonheur n'est bénéfique que lorsque celui qui se souvient est encore heureux. Dans le malheur il n'est pas une consolation ou un refuge, mais la brûlure d'un regret sans espoir.
  • Le temps porte conseil : en général celui de ne rien faire.
    Les rencontres des jours
  • Le bonheur rend les sots satisfaits, ils croient l'avoir mérité.
  • Rien n'est plus vrai ni plus durable que la fragilité des sentiments.
  • Avant de vivre, on souhaiterait qu'on nous communique le cahier des charges.
  • Usez de la vie comme d'une chose qui ne vous appartient pas.
  • Ne te presse pas : cela oppresse.
    Les rencontres des jours, éd. Gallimard
  • Il y a mieux encore que le calme de la solitude : la présence silencieuse de l'être aimé.