• Il y a une étoile mise dans le ciel pour chacun de nous, assez éloignée pour que nos erreurs ne viennent jamais la ternir.
    Ressusciter
  • Les acteurs sont de grandes fleurs fragiles qui poussent au soleil des caméras, se fanent à la lecture des journaux.
    La folle allure, Ed. Gallimard
  • Sage, ce n'est pas une question de temps, c'est une question de cœur et le cœur n'est pas dans le temps.
    La folle allure, Ed. Gallimard
  • Ce sont les noms qui font peur. Les choses sans les noms ce n'est rien, pas même des choses.
    La folle allure, Ed. Gallimard
  • Une des plus fines expériences de la vie est de cheminer avec quelqu'un dans la nature, parlant de tout et de rien.
    Autoportrait au radiateur, éd. Gallimard
  • [...] le bonheur, ce n'est pas une note séparée, c'est la joie que deux notes ont à rebondir l'une contre l'autre. La malheur c'est quand ça sonne faux, parce que votre note et celle de l'autre ne s'accorde pas. La séparation la plus grave entre les gens, elle est là, nulle par ailleurs : dans les rythmes.
    La folle allure, Ed. Gallimard
  • Pour être dans une solitude absolue, il faut aimer d'un amour absolu.
  • La douceur de vivre est l'avancée d'une vie éternelle dans la vie d'aujourd'hui.
  • Peu de livres changent une vie. Quand ils la changent c'est pour toujours, des portes s'ouvrent que l'on ne soupçonnait pas, on entre et on ne reviendra plus en arrière.
    La plus que vive, éd Gallimard
  • Quand je me penche sur une phrase pour la polir, le monde n’est plus qu’un duvet d’oie volant dans la chambre.
  • Le sourire est la seule preuve de notre passage sur terre.
  • Si je cherche à formuler ce que j'aime en toi, je dirais que c'est ta liberté - c'est-à-dire ce point de ton coeur où tu devenais à toi-même imprévisible.
  • Le temps perdu est comme le pain oublié sur la table, le pain sec. On peut le donner aux moineaux. On peut aussi le jeter. On peut encore le manger, comme dans l'enfance le pain perdu : trempé dans du lait pour l'adoucir, recouvert de jaune d'œuf et de sucre, et cuit dans une poêle. Il n'est pas perdu, le pain perdu, puisqu'on le mange. Il n'est pas perdu, le pain perdu, puisqu'on y touche à la fin des temps et qu'on y mange sa mort, à chaque seconde, à chaque bouchée. Le temps perdu est le temps abondant, nourricier.
    La Part manquante, éd. Gallimard
  • Pour lire un roman, il faut deux ou trois heures. Pour lire un poème, il faut une vie entière.
  • Il faudra des milliers d'années pour que les déchets d'uranium ne soient plus mortels. Il faudra beaucoup plus, avant qu'un poème cesse d'irradier par son silence un lecteur au hasard.
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