Face à un échec comme face à une épreuve, la question n'est pas de savoir si c'est juste ou injuste, mais si nous pouvons ou non en tirer une sagesse. Si nous pouvons nous appuyer dessus pour construire autre chose.
À l'origine de toutes les belles réussites, on trouve une prise de risque, et donc une acceptation de la possibilité de l'échec. Oser, c'est d'abord oser l'échec.
Avoir confiance en soi, ce n'est pas être sûr de soi. C'est trouver le courage d'affronter l'incertain au lieu de le fuir. Trouver dans le doute, tout contre lui, la force de s'élancer.
La joie, c'est la capacité à accroître son potentiel, sa puissance, ses talents. Et la joie nous envahit quand on est capable de se développer, de développer sa compétence au contact d'une pratique.
On est beaucoup plus dépendant que la plupart des mammifères à la naissance. La confiance vient ainsi d'abord des autres, des autres qui savent me mettre en confiance, m'envelopper, me porter, me sécuriser, m'enseigner, m'apprendre.
[…] pour moi, il y a un grand plaisir à accepter que ma vie ne ressemble pas à ce que je voulais qu'elle soit et que les choses ne se passent pas comme prévu. Il y a une forme de sagesse à essayer d'être disponible à ce qui n'était pas prévu.
