Boris Vian ( - ) est un écrivain français, également poète, parolier, chanteur et trompettiste de jazz. Son œuvre littéraire inclut des romans surréalistes comme L'Écume des jours (1947) et L'Automne à Pékin (1947). Sous le pseudonyme Vernon Sullivan, il publie J'irai cracher sur vos tombes (1946), un polar provocateur qui lui vaut un procès pour outrage aux bonnes mœurs. Pilier du quartier Saint-Germain-des-Prés, il fréquente les existentialistes et devient directeur artistique chez Philips. Sa chanson antimilitariste Le Déserteur (1954) est censurée. Boris Vian meurt prématurément à 39 ans d'une crise cardiaque lors de la projection du film adapté de J'irai cracher sur vos tombes.
  • La vieillesse est comparable à l'ascension d'une montagne. Plus vous montez, plus vous êtes fatigués et hors d'haleine, mais combien votre vision s'est élargie !
  • La vie n'est jamais banale, chaque événement que nous traversons recèle un mystère inexplicable.
    L'Écume des jours, éd. Gallimard
  • Je voudrais que tu sois là que tu frappes à la porte. Et tu me dirais c'est moi. Devine ce que je t'apporte. Et tu m'apporterais toi.
    Berceuse pour les ours qui ne sont pas là
  • La poésie ouvre sur un domaine réservé qu'aucune analyse ne résoudra jamais.
  • La science est surtout une prise de conscience de plus en plus complète de ce qui peut et doit être découvert.
  • Nous comprenons de manière de plus en plus précise, que tout peut arriver dans ce monde et singulièrement ce que nous n'avons pas prévu.
  • L'amour parfois, c'est aimer quelqu'un qui ne vous aimera jamais.
  • Il n'y a pas de choses avec lesquelles on ne plaisante pas, il n'y a que des gens qui ne comprennent pas la plaisanterie.
  • On ne reste pas parce qu'on aime certaines personnes ; on s'en va parce qu'on en déteste d'autres. Il n'y a que le moche qui vous fasse agir. On est lâche.
    L'Arrache-cœur, éd Vrille
  • On n'est libre que lorsqu'on a envie de rien, et un être parfaitement libre n'aurait envie de rien. C'est parce que je n'ai envie de rien que je me conclus libre.
    L'Arrache-cœur, éd Vrille
  • Le travail, c'est la liberté. La liberté, c'est celle des autres. Le travail, c'est celui des autres.
  • Le travail est l'opium du peuple et je ne veux pas mourir drogué.
    J'irai cracher sur vos tombes
  • À quoi bon soulever des montagnes quand il est si simple de passer par-dessus ?
  • Le malheur avec un type intelligent, c'est qu'il n'est jamais assez intelligent pour ne pas se dire qu'il est le plus intelligent.
  • Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent.
    L'Herbe rouge, éd. Toutain
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