Blaise Pascal ( - ) est un mathématicien, physicien, philosophe, moraliste et théologien français. Mathématicien de premier ordre, il publie tout d'abord un traité de géométrie projective à seize ans ; ensuite il développe en 1654 une méthode de résolution du "problème des partis" qui, donnant naissance au cours du XVIIIème siècle au Calcul des Probabilités, influencera fortement les théories économiques modernes et les sciences sociales. Après une expérience mystique à la fin de 1654, il se consacre à la réflexion philosophique et religieuse.
  • Rien ne nous plaît que le combat, mais non pas la victoire.
    Les Pensées
  • La sagesse nous envoie à l'enfance.
    Pensées
  • Le nez de Cléopâtre : s'il eut été plus court, toute la face de la terre aurait changé.
    Pensées
  • Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force.
    Pensées
  • Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie de n'être pas fou.
    Pensées
  • Toute notre dignité consiste donc en la pensée. [...] Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
    Pensées
  • Que chacun examine ses pensées, il les retrouvera toutes occupées au passé et à l'avenir. Nous ne pensons presque point au présent.
    Pensées
  • Nous anticipons l'avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours ; ou nous rappelons le passé, pour l'arrêter comme trop prompt : si imprudents que nous errons dans les temps qui ne sont pas nôtres, et ne pensons point au seul qui nous appartient.
    Pensées
  • La raison nous commande bien plus impérieusement qu'un maître ; car en désobéissant à l'un on est malheureux, et en désobéissant à l'autre, on est un sot.
    Pensées
  • Nous courons sans souci dans le précipice, après que nous avons mis quelque chose devant nous pour nous empêcher de le voir.
    Pensées
  • La chose la plus importante à toute la vie, c'est le choix du métier : le hasard en dispose.
    Pensées
  • L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête.
    Pensées
  • L'homme est né pour le plaisir. Il le sent, il n'en faut point d'autre preuve. Il suit donc sa raison en se donnant au plaisir. Mais bien souvent il sent la passion dans son cœur sans savoir par où elle a commencé. Un plaisir vrai ou faux peut remplir également l'esprit.
    Pensées
  • Voulez-vous qu'on croie du bien de vous ? N'en dites pas.
    Pensées
  • L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit  pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui ; l'univers n'en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
    Pensées
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