Suivez-nous :
Il y a dans une année qui se termine la nostalgie de ce qui n'est plus et la mélancolie de ce qui n'a pas été.
Il y a dans une année qui se termine la nostalgie de ce qui n'est plus et la mélancolie de ce qui n'a pas été.
Quand il entend le mot "bouchon", le pessimiste pense aussitôt aux autoroutes, l'optimiste à une bonne bouteille de vin.
Comparé à l'amour, à ses "je t'aime", l'amitié est un sentiment muet, même s'il unit deux bavards.
Comment être équitable envers les autres alors que nous sommes tellement habitué à être partial avec nous-même ?
Je suggère d'écrire âmour avec un accent circonflexe, représentation d'un sentiment qui monte jusqu'à un somment puis redescend.
La générosité, la bonté, la compassion paraissent être des signes de faiblesse ou de mollesse du caractère. Il faut avoir la force d'âme de les assumer.
La tendresse est le prolongement de l'amour comme l'andante est la suite de l'allegro et le clair de lune l'extension du soleil.
Les bons photographes ont un œil, les bons romanciers ont un regard.
La joie est un état d'ébriété psychologique ; la tristesse est la gueule de bois qui suit.
Dans la politique, la vérité d'un jour n'était pas celle de la veille et ne sera pas celle du lendemain. De même dans les sciences et dans l'amour.
Mourir d’un éclat. D’obus ? De grenade ? De verre ? De voix ? Non, de rire !
Il en est de la passion amoureuse comme du crime: la récidive est probable.
L'ennui avec la vérité, c'est qu'il faut chaque fois préciser si elle est vraie ou fausse.
Parmi les regrets de la vie, le plus mélancolique et le plus charmant est le regret des baisers que, par timidité, convenance ou crainte du refus, on n'a pas osé prendre.
En vieillissant, on oublie les noms propres, beaucoup moins les noms communs. Les hommes passent, les mots restent.