• Parfois, il faut abandonner un rêve, le laisser nous hanter un peu sans chercher à le comprendre, comme une comptine enfantine détachée du souvenir.
  • On devrait davantage observer les minéraux, les cailloux, la lave pétrifiée, les fossiles, la roche — ils nous disent ce que nous sommes. C'est dans cette minéralité qu'on se retranche lorsque l'amour vous est retiré.
    En cas d'amour : psychopathologie de la vie amoureuse, éd. Rivages
  • La douceur évoque un paradis perdu. Un avant originel qui serait une aube.
    Puissance de la douceur, éd. Payot
  • La douceur ressemble à un vœu d'enfant. À cette promesse chuchotée : je serai toujours près de toi. Si la douceur était un geste, elle serait caresse.
    Puissance de la douceur, éd. Payot
  • Entre la joie et l'amour, il y a l'espace de la rencontre, du ravissement amoureux qui vous fait exulter d'avoir enfin rencontré cet autre, qui vous attire et vous bouleverse, dont la seule présence vous aimante et colore le réel autour d'une intensité sans égal.
    En cas d'amour, éd. Rivages
  • N'y a-t-il pas dans la mélancolie aussi l'attrait d'une douceur mortelle ?
  • Se sentir vivant - entièrement vivant est rare. La joie est la seule sensation humaine qui nous totalise.
    En cas d'amour : Psychopathologie de la vie amoureuse, éd. Rivages
  • La folie n’est pas une contrée inhabitée, c'est plutôt une langue oubliée. Trouver en soi les chemins pour en comprendre l'insistance, c'est permettre à ces voix anciennes de se délivrer en nous et nous avec elles.
    En cas d'amour : Psychopathologie de la vie amoureuse, éd. Rivages
  • Observez le motif de la fugue de Bach. Ce qui revient est obsédant, car cela fait sans cesse apparaître ce qui n'a pas été, ce qui n'a pas eu lieu. C'est bien cela qui se répète : le manque… Ce qui ne s'est pas produit.
    En cas d'amour : psychopathologie de la vie amoureuse, éd. Rivages
  • Si la douceur était un geste elle serait une caresse.