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Le monde appartient à ceux qui n'ont pas d'heure fixe pour les repas.
11 citations d'Anna de Noailles
Anna de Noailles, née Bibesco Bassaraba de Brancovan (15 novembre 1876 - 30 avril 1933) est une poétesse et une romancière française d'origine roumaine. Elle est la première femme reçue à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Elle se fait connaître avec son premier recueil, Le Cœur innombrable (1901), qui célèbre la nature et explore des thèmes passionnés comme l'amour et la mélancolie. Très influencée par le romantisme et le symbolisme, son style poétique est marqué par une sensibilité intense et une quête de beauté. Anna de Noailles inspire de nombreux écrivains et artistes de son temps, tels que Edmond Rostand, Paul Claudel, Marcel Proust ou Jean Cocteau, et elle entretient une grande correspondance avec des personnalités littéraires.
- Genre : Femme
- Nationalité : Française
- Professions : Écrivaine, Poétesse
- Prix/récompense : Grand Prix de littérature de l’Académie française
- Date de naissance : 15 novembre 1876
- Date de décès : 30 avril 1933
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Que le cœur s'éveille ou se voile, qu'il soit sombre ou vif tour à tour, mais que son ombre et son jour aient le soleil ou les étoiles.
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J'écris pour que le jour où je ne serai plus
on sache comme l'air et le plaisir m'ont plu. -
Il n'est rien de réel que le rêve et l'amour.
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Le visage de ceux qu'on n'aime pas encor
Apparaît quelquefois aux fenêtres des rêves.Le cœur innombrable -
Seul le plaisir physique contente l'âme pleinement.
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L'amour n'a pas d'autre problème que d'autoriser le désir.
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Le plaisir n'est ce qu'on prête, mais la vie est ce que l'on donne.Poèmes de l'amour
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En écrivant un roman, je ne poursuis que l'exactitude de l'émotion.
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Ô rêveries, c'est à vous que je dois de m'être destinée au langage de la poésie, lorsque je compris, dès l'enfance, que les éléments, l'espace, les sanglots explosifs et muets de l'âme ne sont pas l'échange intelligible dévolu aux humains.Jardins de la poésie
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[...] Nous avançons furtifs, confiants, hasardeux, Dans un monde infini où l'on ne tient que deux. [...]Je me défends de toi, in Les Vivants et les Morts (1913)
