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J'aime le Bordeaux, surtout dans sa vieillesse ; j'aime tous les vins francs, parce qu'ils font aimer.
J'aime le Bordeaux, surtout dans sa vieillesse ; j'aime tous les vins francs, parce qu'ils font aimer.
Quand on est coquette, il faut être sage.Conseils à une parisienne (1850)
Malheur à celui qui, au milieu de la jeunesse, s'abandonne à un amour sans espoir ! Malheur à celui qui se livre à une douce rêverie avant de savoir où sa chimère le mène et s'il peut être payé de retour ! Mollement couché dans une barque, il s'éloigne peu à peu de la rive, il aperçoit au loin des plaines enchantées, de vertes prairies et le mirage léger de son Eldorado. Les vents l'entraînent en silence et, quand la réalité le réveille, il est aussi loin du but où il aspire que du rivage qu'il a quitté ; il ne peut ni poursuivre sa route ni revenir sur ses pas.Les Caprices de Marianne
L'enthousiasme est frère de la souffrance.Lorenzaccio, II, 2 (1833)
Quoi qu'on en dise, l'amour c'est l'espérance.Emmeline (1837)
À l'âge où le cœur est riche, on n'a pas les lèvres avares.Le chandelier, II, 4 (1835)
Je n'appartiens à personne ; quand la pensée veut être libre, le corps doit l'être aussi.Lorenzaccio, II, 2 (1833)
Retenez ceci : il n'y a de bon, de vrai, de gai, de triste, d'aimable, de variable, de désirable, de potable, de chantable, de célébrable, d'idolâtrable, que le delta qui existe depuis la ceinture d'une femme jusqu'à ses jarretières.Lettre à Alfred Tattet, 3 août 1835
Le seul bien qui me reste au monde est d'avoir quelquefois pleuré.Les poésies nouvelles, Tristesse (1850)
Il ne faut jurer de rien.Il ne faut jurer de rien, III, 4 (1836)
Quel que soit le chemin, quel que soit l'avenir, le seul guide en ce monde est la main d'une amie.Les poésies nouvelles (1850)
Une larme en dit plus que tu n'en pourrais dire ; une larme a son prix, c'est la sœur d'un sourire.Les poésies nouvelles, Idylle (1839)
Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu.Les poésies nouvelles, La nuit de mai (1835)
Tout le réel pour moi n'est qu'une fiction.
Le sourire, ce doux épanouissement qui rend la jeunesse semblable aux fleurs.Lorenzaccio, I, 6 (1833)