• C'est si bon de se contredire de temps en temps, cela repose.
    Caligula
  • Le bonheur ça existe, ça compte ; pourquoi le refuser ? En l'acceptant on n'aggrave pas le malheur des autres et même ça aide à lutter pour eux. Je trouve regrettable cette honte qu'on éprouve à se sentir heureux.
  • Vouloir, c'est susciter les paradoxes.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • Nous sommes décidés à supprimer la politique pour le remplacer par la morale. C'est ce que nous appelons une révolution.
    Journal Combat, 25 août 1944
  • Dans un monde d'une absurdité apparemment si épaisse, il faudra bien arriver à une plus grande compréhension des hommes entre eux, à une plus grande sincérité.
    Nouvelles Littéraires, 1945
  • Le bonheur et le désespoir sont faits de même terre.
  • Le mépris des hommes est souvent la marque d'un cœur vulgaire.
  • Il n'y a pas de soleil sans ombre, et il faut connaître la nuit.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • Le naturel n'est pas une vertu qu'on a : elle s'acquiert.
    Carnets III (1951-1959), ed. Gallimard
  • Un destin n'est pas une punition.
  • Les signes de racisme révèlent ce qu'il y a de plus abject et de plus insensé dans le cœur des hommes.
    Extrait d'article « Contagion » dans Combat, 10 mai 1947
  • Rien au monde ne vaut qu'on se détourne de ce qu'on aime.
  • Les valeurs humaines ont été remplacées par celles du mépris et de l'efficacité, la liberté par la volonté de domination. On n'a plus raison parce qu'on a la justice et la générosité avec soi. On a raison parce qu'on réussit. Et plus on réussit, plus on a raison.
    Nous autres meurtriers, novembre 1946
  • Les doutes, c'est ce que nous avons de plus intime.
  • Toute vie dirigée vers l'argent est une mort. La renaissance est dans le désintéressement.
    Carnets II (1942-1951)