• Il n'est pas de destin qui ne se surmonte par le mépris.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • On voit parfois plus clair dans celui qui ment que dans celui qui dit vrai. La vérité comme la lumière aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule qui met chaque objet en valeur.
    La Chute, éd. Gallimard
  • La vie est courte et c'est péché de perdre son temps.
    L'Envers et l'Endroit
  • L'artiste au même titre que le penseur s'engage et se devient dans son œuvre.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • En cette nouvelle année, on ne demande pas grand-chose : du travail et de la santé.
  • Il n'y a pas de limites pour aimer, et que m'importe de mal étreindre si je peux tout embrasser.
    L'Envers et l'Endroit
  • Choisir le dialogue contre toute politique du mensonge ou du silence. C'est comme cela qu'on est libre avec les autres.
    Carnets II, janvier 1942 - mars 1951
  • Il n'est guère de passion sans lutte.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • Le bonheur est la plus grande des conquêtes, celle qu'on fait contre le destin qui nous est imposé.
    Lettre à un ami allemand
  • Il n'y a que l'amour qui nous rende à nous-mêmes.
    L'Envers et l'Endroit
  • Tous les spécialistes de la passion nous l'apprennent, il n'y a d'amour éternel que contrarié.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard
  • Plus je vieillis et plus je trouve qu'on ne peut vivre qu'avec les êtres qui vous libèrent, qui vous aiment d'une affection aussi légère à porter que forte à éprouver.
    Lettre à René Char
  • Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume.
    Noces (1939)
  • Tout homme est un criminel qui s'ignore.
    L'homme révolté, éd. Gallimard
  • Et c'est bien là le génie : l'intelligence qui connaît ses frontières.
    Le Mythe de Sisyphe, éd. Gallimard