• La vie est toujours triste, si chacun attend le bonheur comme quelque chose qui lui est dû.
    Propos sur le bonheur (1925)
  • L'intelligence, c'est ce qui dans un homme reste toujours jeune.
    Propos d'un Normand (1912)
  • Le doute n'est pas au-dessous du savoir, mais au-dessus.
    Propos sur l'éducation (1932)
  • Il est toujours difficile d'être heureux ; c'est un combat contre beaucoup d'événements et contre beaucoup d'hommes.
  • Désordre dans le corps, erreur dans l'esprit, l'un nourrissant l'autre, voilà le réel de l'imagination.
  • Dès qu'un homme cherche le bonheur, il est condamné à ne pas le trouver, et il n'y a point de mystère là-dedans.
  • Tandis que le bonheur n'est bonheur que quand vous le tenez ; si vous le cherchez dans le monde, hors de vous-même, jamais rien n'aura l'aspect du bonheur. En somme, on ne peut ni raisonner ni prévoir au sujet du bonheur, il faut l'avoir maintenant.
  • Toute l'enfance se passe à oublier l'enfant qu'on était la veille.
    Propos sur l'éducation (1932)
  • Dans tout contrat et dans tout échange, mets-toi à la place de l'autre, mais avec tout ce que tu sais, et, te supposant aussi libre des nécessités qu'un homme peut l'être, vois si, à sa place, tu approuverais cet échange ou ce contrat.
    Éléments de philosophie (1916)
  • Le malheur, l'ennui et le désespoir sont dans l'air que nous respirons tous.
    Propos sur le bonheur
  • Ce qu'on appelle la première impression, c'est souvent une somme de préjugés.
    Propos d'un Normand (1912)
  • Il faut s'appliquer à se consoler, au lieu de se jeter au malheur comme au gouffre. Et ceux qui s'y appliqueront de bonne foi seront bien plus vite consolés qu'ils ne pensent.
    Propos sur le bonheur (1925)
  • Ce n'est pas grand-chose d'avoir des idées, le tout est de les appliquer, c'est-à-dire de penser par elles les dernières différences.
    Propos sur l'éducation (1932)
  • Voir, c'est vouloir voir ; vivre, c'est vouloir vivre : toute vie est un chant d'allégresse.
    Propos d'un Normand (1912)
  • Qu'est-ce qu'un poème, sinon l'insoutenable soutenu ?
    Propos de littérature (1934)