Alain Mabanckou, né le 24 février 1966, un écrivain et enseignant franco-congolais. Après des études de droit au Congo et en France, il publie son premier recueil de poésie en 1993. Son roman "Verre Cassé" (2005) le propulse sur la scène littéraire internationale. Il remporte le Grand Prix littéraire d'Afrique noire en 2012 et le Prix Renaudot en 2006 pour "Mémoires de porc-épic". Ses œuvres, traduites dans plus de vingt langues, incluent notamment "Black Bazar" (2009) et "Petit Piment" (2015). Professeur de littérature francophone à l'Université de Californie-Los Angeles (UCLA), il est également chroniqueur et essayiste. En 2016, il devient le premier écrivain d'Afrique subsaharienne élu au Collège de France, où il occupe la chaire de Création artistique. Voir le site de l'auteur. Crédit photo : Harald Krichel
  • Nous sommes tous les enfants de la négritude.
    La Grande Librairie, France 5, 23/09/2020
  • La langue française est une aventure.
    La Grande Librairie, France 5, 23/09/2020
  • La poésie commence à sourdre lorsqu'elle croise les méandres de l'existence du poète. Elle est réponse au vide, à l'immensité, à l'inquiétude intérieure qui nous habite lorsque, soudain, tout se tait et qu'il faut traduire le silence.
    Tant que les arbres s’enracineront dans la terre, éd. Points
  • Si l'habit ne fait pas le moine, c'est pourtant par l'habit qu'on reconnait le moine.
    Black Bazar, éd. Seuil
  • Les œuvres d'art sont uniques, inimitables, surtout si l'artiste en question c'est Dieu en personne.
    Black Bazar, éd. Seuil
  • La femme est le lieu exact de notre naissance.
    Black Bazar, éd. Seuil
  • Celui qui écoute est plus sage que celui qui parle.
    Black Bazar, éd. Seuil
  • Même si les gens disent que tout ce qui brille n'est pas de l'or, ils pensent le contraire et vont toujours vers ce qui brille.
    Black Bazar, éd. Seuil
  • Un lâche vivant vaut mieux qu’un héros mort.
    Black Bazar, éd. Seuil
  • Peut-être qu'écrire un livre est également une question de « temps morts ». On avance, on est dans le rythme, puis tout semble patiner avant de s'écrouler. L'écrivain doit alors concéder un temps mort pendant lequel il essaiera de reconsidérer les choses avant de se remettre à la tâche.
    Rumeurs d'Amérique, éd. Points
  • La lecture, comme tout acte d'amour, nécessite de la tendresse, de la finesse et de l'originalité. On doit courtiser un livre, de la même manière qu'on courtise une femme, jusqu'à mériter sa complicité, afin de vivre avec, pour le meilleur et pour le pire… Le mariage avec les livres est la seule union qui ne souffre pas du délit d'adultère.
    Les petits-fils nègres de Vercingétorix, éd. Le Serpent à plumes
  • Un écrivain qui ne lit pas, c'est une plante qui n'est jamais arrosée.
    La 25e Heure du Livre, 4 octobre 2014
  • Pour bien écrire, il faut savoir vivre et revivre ses souvenirs.