Abd al Malik, de son vrai nom Régis Fayette-Mikano, né le 14 mars 1975, est un rappeur, auteur-compositeur-interprète, écrivain et réalisateur français. Issu d'une famille congolaise, il connaît une jeunesse difficile marquée par la délinquance avant de se tourner vers l'islam soufi. Sa carrière musicale débute au sein du groupe N.A.P (New African Poets) dans les années 1990. En 2004, il lance sa carrière solo avec l'album Le Face à face des cœurs. Son œuvre la plus acclamée, Gibraltar (2006), fusionne rap, jazz et slam, et lui vaut plusieurs Victoires de la Musique. Parallèlement à la musique, Abd al Malik publie plusieurs livres dont l'autobiographie Qu'Allah bénisse la France (2004), qu'il adapte au cinéma en 2014 pour son premier long-métrage. Ses textes explorent l'identité, la spiritualité et les questions sociales. Crédit photo : Georges Biard
  • L'art et la culture m'ont sauvé la vie. J'ai été confronté à la mort très jeune, puis je me suis retrouvé souvent seul, et j'ai lu davantage. Donc Sénèque, Camus ou Césaire sont devenus mes amis.
  • La République, mère symbolique, a le devoir de prendre soin de ses enfants les plus faibles.
    Télérama, 18 février 2015
  • La laïcité signifie que dans la société nous sommes définis par notre citoyenneté, et en aucun cas par notre religion.
    Télérama, 18 février 2015
  • L'intégration d'un racisme devenu inconscient est bien plus insidieuse que les insultes que j'ai entendues étant jeune.
    Télérama, 18 février 2015
  • Lorsqu'on sépare le dogme de l'esprit, on risque tous les intégrismes, de l'Inquisition au terrorisme.
    Télérama, 18 février 2015
  • Revaloriser l'islam, en tant que spiritualité, est le meilleur moyen de lutter contre l'intégrisme.
    Télérama, 18 février 2015
  • L'islam est méconnu, par les musulmans eux-mêmes et par les autres.
    Télérama, 18 février 2015
  • Les gens des cités ne sont pas responsables de ces ghettos, ils en sont la conséquence.
    Télérama, 18 février 2015
  • On a traité de rêveurs et d'utopistes tous ceux qui, dans l'histoire, ont fait bouger les choses.
  • La foi, c'est être fraternel concrètement, dans ses amitiés, sa famille et savoir que notre destin est grand s'il nous est commun.
  • Enfants de banlieue, on grandit dans la peur, celle qu'on inspire et celle qu'on éprouve.
    Télérama, 18 février 2015
  • Les religions sont sœurs, il faut l'apprendre pour magnifier la communauté nationale, celle qui rassemble.
    Télérama, 18 février 2015
  • L'école, c'est crucial : le début détermine la fin.
    Télérama, 18 février 2015
  • La foi n'est pas seulement religieuse. La foi est surtout une fidélité à soi-même.
    Télérama, 18 février 2015
  • En comprenant l'islam comme spiritualité, j'ai aussi compris le catholicisme
    Télérama, 18 février 2015