Le choix de la fraternité, de servir en premier les plus faibles, m'apparaît la condition sine qua non de la survie de notre société... et de l'humanité toute entière.
Vous êtes des inconscients et des lâches si vous prétendez préférer la charité au combat pour la justice. La charité est la racine d'un ensemble qui constitue l'équilibre et l'harmonie des vertus et il n'y a pas de charité lorsque l'on n'a pas d'abord accompli le premier acte de la charité : donner à chacun ce qui lui est dû.
Au bout du compte, l'histoire humaine se révélera n'avoir été, au travers de toutes ces contradictions et détours, que la marche de l'homme vers la reconnaissance de ce qu'il est : plus qu'un individu, une personne, c'est-à-dire, en chacun, signe de plus que lui-même.
Il n'y a pas de bonheur possible pour moi, pour ceux que j'aime, pour mes proches, si, de proche en proche, cela n'inclut pas le globe, si cela n'inclut pas l'unité humaine.
L'homme reste toujours libre de croire ou de ne pas croire, de suivre les commandements de Dieu ou de ne pas les suivre. Cette liberté de conscience est fondamentale. C'est la condition même de l'amour.
