• J'aime tellement ce que je ne comprends pas ; quand je lis quelque chose que je ne comprends pas, je sens un doux vertige abyssal.
    Un souffle de vie, éd. des femmes
  • Mais si on n'arrive plus à lire, arrive-t-on à être heureux ?
  • Faire du lecteur un complice, un compagnon de route. Le faire coïncider avec l'écriture puisque la lecture abolira le temps du lecteur, et le transportera vers celui de l’auteur.
    Marelle, éd. Gallimard
  • Je me demande, quant à moi, si je parviendrai une bonne fois à faire comprendre que le véritable et l'unique personnage qui m'intéresse c'est le lecteur, dans la mesure où un peu de ce que j'écris devrait contribuer à le modifier, à le faire changer de position, à le dépayser, à l'aliéner.
    Marelle, éd. Gallimard
  • Souvent, je préfère lire au lieu d'écrire, parce que la lecture m'arrache au réel, tandis que l'écriture – mon écriture – m'oblige à m'y tenir au plus près.
    Mes mauvaises pensées, éd. Gallimard
  • Quand ils ne sont pas lus, les livres voyagent peu à peu, d'une maison à l'autre, d'un sous-sol à l'autre, d'un carton à l'autre. Quand ils sont lus, c'est le lecteur qui voyage.
    Zabor ou Les psaumes, éd. Barzakh et Actes Sud
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