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Les honneurs, je les méprise, mais je ne déteste pas forcément ce que je méprise.
Les honneurs, je les méprise, mais je ne déteste pas forcément ce que je méprise.
J'aimais beaucoup ne rien faire. Dans cette activité suprême, j'étais presque excellent. Je ne m'ennuyais jamais.
La plus belle histoire du monde, c'est l'histoire de ce monde qui n'existe que parce que nous le rêvons.
Chacun a le droit, et peut-être le devoir, d'être heureux. [...] Peut-être faut-il rappeler que la recherche frénétique du bonheur ouvre le chemin le plus sûr vers l'échec et le dégoût. Le bonheur n'est pas un but, encore moins une carrière ou une obligation, mais un don gratuit, une surprise ou la récompense de ceux qui ne passent pas leur temps à le cultiver. Le bonheur n'est pas un exercice narcissique et solitaire. Il tombe, comme par hasard, sur la tête et dans le cœur de ceux qui, loin de s'occuper d'eux-mêmes, s'occupent plutôt d'autre chose — et des autres.Guide des égarés, éd. Gallimard
Il est impossible de se faire une idée, même approximative et figurée, de l'origine de cette abstraction portée à l'incandescence que serait un temps en train d'apparaître et de se mettre à couler. Il n'apparaît pas et il ne coule pas pour la raison la plus simple : il n'existe pas. Ou, du moins, il n'existe pas en tant que tel. Il n'est pas une réalité. Il n'a pas d'existence propre. Il n'y a pas de temps vide comme il peut y avoir un espace vide. Le temps n'est rien d'autre qu'une dimension — ou plutôt la dimension — nécessaire et universelle de tout ce qui est appelé à exister à partir du big bang.Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, éd. Gallimard
La culture est l'espace et le temps rendus sensibles au coeur.
À ne voir que des gens qui pensent comme soi-même, on risque de voir beaucoup d'imbéciles !
La culture est plus orgueilleuse et plus modeste que tout ce que l'on pourrait imaginer.
Qu'est-ce qu'ils nous apprennent, Aragon, et Yourcenar, et Borges, et Cioran, et les autres ? Que, selon la belle formule de Pessoa, la vie ne suffit pas et que la littérature est là pour nous élever un peu au-dessus de nous-mêmes.Odeur du temps, éd. Héloïse d'Ormesson
Lire un roman qui vous emporte, que vous ne pouvez pas lâcher, que vous essayer de faire durer comme un plaisir toujours reconduit reste un des grands bonheurs de notre vie de chaque jour.Odeur du temps, éd. Héloïse d'Ormesson